Chargé par le chef de l’Etat, Said Larif sillonnait toutes les mosquées de l’archipel pour y purifier les assisses « kharam ». Les place...
Chargé par le chef de l’Etat, Said Larif sillonnait toutes les mosquées de l’archipel pour y purifier les assisses « kharam ». Les places publiques, il les a fréquentées de même pour cette cause. Les tam-tams de Zébus « ngoma ya nyombe »…, il les a dansées avec talent à Anjouan et Moheli. Et même, il assurait de « Darsats », à ciel ouvert au cours desquels, il disait qu’actuellement aux Comores, après le bon Dieu, c’est le président Azali. Tellement il croyait en son étoile cette fois-ci, il a décidé de déchirer sa carte d’opposant systématique.
Des chaussures abimées, une énergie épandue, des nerfs bien dilatés… pour pilonner la politique d’oppression du sultan Azali, Mr Said Larif, s’est porté l’incisif avocat de son propre coupable. Aujourd’hui, la vérité se dessine devant ses yeux. N’ayant pas pitié de ses chaussures qui ont tellement servi, Azali l’a plaqué encore une fois. Un deuxième gouvernement sans le coureur le plus rapide de la mouvance et ancien champion en jonglage de l’opposition. « Matsozi yamdrumduhazi yahea pvale ».
Houmed Msaidié, l’homme le plus acrobatique de sa génération, voit le soleil briller dessus de sa tête. Lui qui croyait qu’Azali aurait besoin de lui pour les élections, est trahi par ce morceau de son destin. Oui sans calculs mais avec illusions, le fils de Mbude, est entré dans le filet de son ancien ami de route. Azali, est moins sensible et moins ami. Quel que soit ce qu’il a contribué pour dépister les « assises », en faveur [next] d’Azali.
Suffisant qu’il est, Msaidié croyait que ses acrobaties feraient de lui ministre, jusque à y faire sa retraite. Toujours installé sur les bancs de touches, Houmed Msaidié perd peu à peu espoir. Qui ne se rappelle pas les différentes conférences de presse et des tournés qui ont paralysé ses chaussures, dans le but d’humaniser les prochains référendums azalisés du mois de juillet prochain. La comédie de la cohabitation entre Houmed et Azali, entre Radhi et CRC, c’est bien le filet avec lequel Msaidié est attrapé par Azali.
Par Said Yassine Said Ahmed
Par Said Yassine Said Ahmed
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