Depuis plusieurs mois le pouvoir du président Azali Assoumani donne tous les signes palpables d'un régime à bout de souffle et en fui...
Depuis plusieurs mois le pouvoir du président Azali Assoumani donne tous les signes palpables d'un régime à bout de souffle et en fuite en avant. Les interdictions d'expressions diverses frappant l'opposition en général et le parti Juwa en particulier dès le lancement de la campagne des assises "nationales" se sont même amplifiées et généralisées.
Tous les lieux publics ou privés sont interdits d'accès aux opposants du pouvoir. Certains ont commencé à parler d'un pouvoir dictatorial en installation et implantation partout dans le pays. Viennent ensuite la marché forcée du gouvernement sur les lois et les institutions de la République. Chaque jour qui passe apporte son lot de violation des droits des citoyens par le régime.
Mais à partir du retour aux pays de l'ancien président de la République, Ahmed Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, le 11 mai dernier, marqué par l'accueil tsunami que la population lui a réservé, le pouvoir est devenu carrément fou et perd totalement son sang froid.
Il prend désormais les caractéristiques visibles d'un régime fasciste avec d'abord une charrette pleine de personnalités politiques de l'opposition tout désignées pour ouvrir le bal à la gendarmerie des premiers individus à envoyer à l'échafaud pour l'exemple après le tout prochain simulacre de parodie de justice en préparation et d'autres personnalités comme Mahamoud Elarif, coordinateur du Juwa, directement mis aux arrêts à Anjouan et incarcérés à Koki, la tristement célèbre prison des tortionnaires séparatistes de Mohamed Bacar.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le pouvoir fait du pays une prison à ciel ouvert puisque ces personnalités sont interdites de se déplacer sur le territoire national par le Procureur de la Republique. Il est même interdit à Sambi de se rendre à Anjouan passer le ramadan avec les siens et de prêcher dans une mosquée.
Cela est ce qu'on appelle un acharnement de persécution, ça se paie un jour en justice.
Bon ramadan cousins !
Mhoumadi Sidi Ibrahima