L’ancien président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a été placé en résidence surveillée pour son rôle trouble dans un programme de...
L’ancien président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a été placé en résidence surveillée pour son rôle trouble dans un programme de vente de la citoyenneté qui, selon les enquêteurs, relève de la corruption.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré samedi avoir mis Mohamed Sambi en résidence surveillée après que ce dernier ait tenté d’inciter ses partisans à faire obstruction à son interrogatoire par les enquêteurs à son domicile mardi dernier.
Sambi tout comme son successeur Ikililou Dhoinine, ainsi que 10 autres hauts fonctionnaires de leur administration ont été interdits de voyager.
Au pouvoir de 2006 à 2011 le mis en cause a nié les allégations portées contre lui.
Les Comores ont lancé un programme avec les Émirats arabes unis et le Koweït en 2008 pour vendre la citoyenneté aux apatrides "Bidoon", en échange d’argent liquide pour aider à développer le pays.
Cependant, une enquête menée par le Parlement des Comores, publiée plus tôt cette année, a révélé que des milliers de passeports ont été vendus en dehors des canaux officiels via des réseaux mafieux, pour un montant d’au moins 100 millions de dollars américains.
Le président Azali Assoumani a déclaré que le programme a été suspendu et a promis de punir ceux qui ont enfreint la loi ou détourné de l’argent. Avec REUTERS