Les Palestiniens abandonnés à leur triste sort. Les réactions au bain de sang causé par l’armée israélienne contre les civils à Gaza ne von...
Les Palestiniens abandonnés à leur triste sort. Les réactions au bain de sang causé par l’armée israélienne contre les civils à Gaza ne vont pas au-delà des condamnations. Et une condamnation attire particulièrement l’attention : celle de Riyad. Elle arrive tard et met de fait le royaume dans l’embarras puisque l’Arabie saoudite a opéré un rapprochement ces derniers mois avec Israël. Les deux pays ont en commun leur opposition à Téhéran.
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salman, en compagnie du président américain Donald Trump, le 20 mars dernier à Washington. REUTERS/Jonathan Ernst/File Photo |
Riyad a beau répéter que la cause palestinienne demeure une question centrale, les déclarations ces derniers mois des responsables saoudiens contredisent ces affirmations. Il y a clairement un désintérêt pour cette question palestinienne.
Dans le jeu d’alliances régionales, l'Arabie saoudite semble clairement se rapprocher de l’Etat hébreu. Alors les violences israéliennes contre les civils palestiniens mettent Riyad dans une position embarrassante.
Monter au créneau contre Israël ? Le contexte ne le permet pas. Le Royaume saoudien défend ses propres intérêts, ses nécessités stratégiques et pour lui la priorité du moment c’est la menace iranienne. Dans sa lutte perpétuelle contre le grand ennemi chiite, l’Arabie saoudite ne veut clairement pas froisser son nouvel allié israélien.
Quelques initiatives sont néanmoins lancées de temps en temps par Riyad pour montrer son attachement à la question palestinienne. Récemment, le 29e sommet de la Ligue arabe avait été baptisée par les Saoudiens « sommet de Jérusalem ». RFI