Si avec toutes les recettes politiques consommées pendant 44 ans bientôt, personne n'a tiré la leçon de la faillite de toute la classe ...
Si avec toutes les recettes politiques consommées pendant 44 ans bientôt, personne n'a tiré la leçon de la faillite de toute la classe politique Comorienne.
Et que nous sommes là à défendre les mêmes, ce que nous manquons de perspectives et d'imaginations. Nous continuons à nourrir nos égos, comme l'ont fait nos aînés. Dommage que des brillantes personnes comme vous, continuez à croire que les solutions pour mettre les bases d'une société aspirant à sortir du sous développement viendront de Sambi ou d'Azali poursuivis par Mamadou et Mouigni.
Ce que vous avez rien compris. Chercher la solution du pays ailleurs, car nos remèdes sont loin d'êtres détenus par ces messieurs. Cette constatation aussi inattendue que surprenante, vient d'une discussion entre Said Halifa, un brillant universitaire et moi. Mon ami évoque la nécessité d'une convergence de luttes . Mais peut on parler de convergence de luttes. Alors qu'aucune structure rationnelle viable n'existe aux Comores. Les partis politiques, si on leur accorde ce statut sont des partis à jouissance pouvoiriale, aucun militantisme, à l'exception bien sûr du Parti Juwa qui dispose plus des sympathisants pour la plus part attachés à la personnalité de Sambi par son charisme que d'un engagement politique lié à une doctrine quelconque.
En France la convergence des luttes trouve son origine dans le bouleversement des partis politiques dû à l'intrusion du Macronisme. Affaiblis, toutes les luttes entreprises jusqu'alors, que ça soit sur la loi travail ou sur la SNCF, en dépit des fortes mobilisations n'ont pas permises de faire reculer Macron. Syndicats et partis ont compris qu'ils doivent êtres complémentaires, c'est pourquoi le 26 Mai dernier ils ont défilé ensemble, une première pour la CGT. LA notion de convergence de luttes est née.
Aux Comores peut-on parler de convergence de luttes ou plutôt d'actions ponctuelles coordonnées pour tenter d'infléchir, ce que d'autres appellent dictature. Fais pas la tête Doudou Mrikaou, je te vois venir sur cette dernière phrase et qu'en penses tu Said Halifa ? Daoud Halifa