Avions cloués au sol: « L’AIMPSI n’a pas bloqué l’ancien président Ahmed abdallah sambi de se rendre à Anjouan et ça n’a jamais été l’inten...
Avions cloués au sol: « L’AIMPSI n’a pas bloqué l’ancien président Ahmed abdallah sambi de se rendre à Anjouan et ça n’a jamais été l’intention de l’établissement »
Dans une conférence de presse tenue ce matin vers 11h30, le DG de l’AIMPSI a fait le point sur le contentieux opposant l’AIMPSI aux compagnies aériennes AB Aviation et Inter Iles, qui a conduit l’établissement de décider à partir du dimanche 13 mai, de cesser de fournir ses services à ces deux compagnies.
Le DG Yasser dans son intervention a tenu tout d’abord à présenter ses regrets aux passagers qui deviennent encore une fois victimes collatérales des compagnies qui refusent de payer leurs factures à l’AIMPSI. L’ardoise présentée des deux compagnies est salée, plus de 126 millions pour AB Aviation et plus de 24 millions pour Inter ile.
Il a tenu à expliquer que cette décision de cesser de fournir les services de l’AIMPSI à ces deux compagnies a été prise suite à plusieurs relances pour le paiement des factures sans succès. Pourtant comme a tenu à le préciser le DG yasser, son établissement vit de ces redevances et regrette qu’il soit contraint d’user de ces méthodes de coercition pour faire entendre raison à des compagnies pour le paiement de leurs factures. Mais tel serait le cas souvent avec celles-ci.
Selon lui, dans cette affaire, il n’ya rien de politique, puisqu’il ne pouvait pas savoir à l’avance qui figure sur les listes des passagers des compagnies. Il s’agit d’une coïncidence malheureuse que les compagnies auraient pu d’ailleurs éviter. En effet, il reproche d’ailleurs à ces compagnies d’avoir voulu user de la carte politique pour faire pression. Car selon lui, ces compagnies auraient bien pu dénouer la crise dès dimanche en payant les factures en cours au lieu d’attendre jusqu’à lundi vers 11h pour payer.
Ces compagnies aussi, une fois qu’elles ont été informées de la décision de l’AIMPSI, auraient pu informer leurs passagers à leur tour afin d’éviter les déplacements inutiles. A lui d’ajouter aussi que le vol de ce lundi matin 14 mai devait ramener le président de l’Assemblée à Anjouan mais n’a pas pu décoller jusqu’au dénouement de la crise survenu après paiement aux alentours de 11h.
Suite aux questions des journalistes, Le DG Yasser Ali Assoumani a tenu à préciser que l’AIMPSI n’a pas le pouvoir de clouer au sol un aéronef, ce pouvoir étant réservé à l’autorité de l’aviation civile. Donc, l’aéronef peut voler à vide s’il le souhaite. Par contre, l’AIMPSI, moyennant paiement, fourni des services et des installations aux compagnies, servant à l’enregistrement, à l’embarquement, au débarquement et au contrôle de sureté et sécurité des passagers et bagages. Ce sont ces services, qu’il peut refuser d’offrir lorsque le client s’avère douteux.
Comores Mag