POURQUOI AVOIR PEUR DE QUELQU'UN QUI A PEUR DE VOUS? Il n'y a pas d'autres explications à l'espace qu'on donne à A...
Il n'y a pas d'autres explications à l'espace qu'on donne à AZALI pour museler toute liberté que la peur. Une peur bleue qui fait trembler le petit peuple, mais également ceux qui se disent le représenter soit en qualité d'élu, soit en qualité de Chef de parti.
Depuis 2007, SAMBI se place au sommet de la politique comorienne et justifie par ses succès personnels et tous ceux qu'il soutient auprès du peuple. Mais si souvent, pour ne pas dire toujours, il se plaint d'être poignardé par ceux là même qu'il a hissé au sommet de l'Etat ou à des hautes fonctions: MOHAMED ABDOULWAHAB, ANISSI CHAMSIDINE, IKILILOU DHOININE, MOHAMED AFFANE, SOUNHADJ ATTOUMANE, AHMED JAFFAR...
SAMBI, FAHAMI auraient peur d'AZALI. L'argument tient, mais cela est le summum d'un manque criant de courage politique. Ce qu'ils ignorent comme les autres chefs de partis et élus, c'est qu'ils ont peur de quelqu'un qui a peur d'eux.
Une désobéissance civile des trois villes Moroni, Mutsamudu et Fomboni pliera, en mois de 48 Heures l'arrogance et les répressions aveugles du régime des apprentis dictateurs.
Nous autres refusons l'appel à la haine, à la déstabilisation, mais nous ne transigerons jamais sur la défense des libertés, la victoire de la démocratie même si nous savons qu'il y a un prix à payer. Sous la direction éclairée des philosophes de la lumière, la France s'est hissée au rang de la mère de la démocratie universelle à la révolution de 1789 avec des dégâts colatéraux humains d'envergure. Oui, la liberté a un prix.
SALAMI, SAMBI, MOUIGNI BARAKA, MOUSTOIFA CHEICK, MHADJI, BAROUANE, MCHINDRA, FAHAMI, TOCHA, MAMADOU, SIDI ont les ressources necessaires pour stopper l'entêtement d'AZALI et de son club d'arrivistes opportunistes.
Le plus grand danger, à mon sens serait un après AZALI sans procès démocratique et respectueux des lois.
Oui, je crois que l'occasion d'organiser les assises par une épuration par la loi de toute la racaille qui avait menacé les acquis d'une démocratisation lente mais effective du pays. Après la paix sociale et la fin des déstabilisations à répétition, seuls avantages de la Tournante, il ne restait que la lutte contre la corruption et les réformes de la tournante, notamment la lutte contre le séparatisme officiel de cette Tournante.
AZALI et sa clique devront répondre de leur crime sans passion ni esprit revanchard, mais avec un respect religieux des lois. Ne refons jamais l'erreur de SAMBI après le débarquement. Il faudrait aussi revoir les modalités de réformer l'armée qui reste aujourdhui, un territoire où les voyous et désespérés recrutés se replient pour faire leur loi.
BEN ALI