Ce qui paraissait prévisible s'est finalement déroulé, une image kafkaïenne sera à retenir de la "séance" ratée, celle qui de...
Ce qui paraissait prévisible s'est finalement déroulé, une image kafkaïenne sera à retenir de la "séance" ratée, celle qui devrait constituer l'ouverture de la session ordinaire d'avril du parlement.
Au- delà des scènes pathétiques auxquelles se livraient certains élus présents et le perchoir, on peut déduire qu'en décidant d'arborer une liste partielle des Députés , le parlement reconnaît qu'il est incomplet et que de surcroît, l'ouverture attendue peut sembler ne pas avoir eu lieu, nuance à faire entre absence de certains pour x raisons et composition irrégulière de l'organe délibératif.
Cette intéressante et particulière branche du Droit Constitutionnel qu'est le droit parlementaire connaît hélas chez nous une application inédite.
A s'en tenir aux motifs avancés de désignation "contestée"ou contestable des Elus insulaires , il convient de se dire que si tel venait à être le cas , elle n'a pas vocation à avoir un effet suspensif, les cas antérieurs servent de parfaite illustration, l'Institution compétente appelée à trancher des contentieux de cette nature étant connue de tous quoiqu' inopérante actuellement pour défaut de composition à l'instar du Parlement. Hasard curieux..!!!
Pas surprenant qu'au lendemain des Assises Nationales tenues même au sein de l'Assemblée Fédérale, l'on vienne revivre un spectacle de cette indignité, ces mêmes lieux où les compatriotes étaient venus s'interroger sur tout et sur tous !
La conjoncture maoraise vécue par tout un pays, mobilisant la plupart des comoriens outrés exceptés quelques valets qui se mordent les doigts, aurait pu primer sur les ambitions déplacées de certains pour offrir à la Nation une image de cohésion et de concorde nationales.
La même session tant attendue pour les autres questions controversées liées à la CE ainsi que les autres chantiers en cours. Faire empêcher unilatéralement une partie de la souveraineté de siéger et de s'exprimer constitue une grave atteinte démocratique.
De là à continuer à s'interroger sur la nature des rapports citoyens/ Elus..!? Et si dans ce contexte, le
Président acceptait d'user de ses pouvoirs constitutionnels de dissolution .......!?
Par Damed Kamardine