Paludisme à Mayotte : le HCSP recommande la primaquine à visée « altruiste »

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Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), sollicité par la Direction générale de la santé (DGS), recommande la primaquine à visée « altr...

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), sollicité par la Direction générale de la santé (DGS), recommande la primaquine à visée « altruiste » contre le paludisme à Plasmodium falciparum chez les personnes vivant à Mayotte.

Cette dernière est conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui, depuis 2015, dans l’objectif d’une élimination du paludisme, préconise le traitement systématique par une dose unique de primaquine de tous les patients atteints de paludisme à P. falciparum en même temps que le traitement par les composés à base d’artémisinine. L'OMS ne recommande pas de dépistage de déficit en G6PD préalable à l’administration de la dose unique.

Dans le nouvel avis concernant Mayotte, le Haut Conseil recommande que la primaquine soit prescrite à la dose de 0,25 mg par kg, adaptée au poids chez l’enfant de plus d’un an ou de plus de 10 kg.

L'utilisation de la primaquine en monodose permet de réduire le nombre de gamétocytes circulants et donc le risque de transmission d'un patient à l'autre via l'anophèle mais il n'y a pas de bénéfice individuel direct immédiat pour le patient.

Cependant, cette prescription impose, insiste le HCSP : un dépistage préalable systématique d’anémie, avec une utilisation différée quand le taux d’hémoglobine est inférieur à 8 g/dL ; un avis spécialisé pour une prescription différée quand le patient présente un déficit en G6PD connu ; une information systématique des patients sur le risque de survenue d’une anémie hémolytique, ses symptômes et sur l’importance du suivi ; une proposition de rendez-vous de consultations de suivi.

Le HCSP rappelle en outre l’importance du maintien des mesures antivectorielles de lutte contre le paludisme à Mayotte (insecticides dans les maisons et moustiquaires imprégnées). Il souligne l’intérêt d’une étude sur la prévalence des déficits en G6PD dans la population mahoraise et l’intérêt individuel de caractériser des déficits en G6PD par génotypage chez les patients pris en charge pour un accès palustre à P. falciparum.
Source : Lequotidiendumedecin.fr
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