Voici un homme perçu comme le plus grand démocrate de tous les temps aux Comores, l'homme qui n'a jamais remporté une élection, sau...
Voici un homme perçu comme le plus grand démocrate de tous les temps aux Comores, l'homme qui n'a jamais remporté une élection, sauf une, par forfait de ses adversaires.
Revenant sur les années de pouvoir antérieures 1999 à 2006, certains voyaient à l'époque en Azali comme étant un grand démocrate, sur le fait qu'il avait perdu tous les scrutins de cette période.
Mais est-ce que ce fût une raison suffisante pour l'élever à ce rang, aujourd'hui remis en cause par la brutalité supposée de son mandat actuelle. La réalité est tout autre à mon avis.
En dehors des dérapages et de l'excès de comportement de certains de son entourage, voulant être vus par le chef plus «royalistes» que le roi pour parer à tout éventuel changement, soit de cabinet ou de gouvernement, les concernés sachant que leur promotions étant motivées par critères de convenance et non de compétence.
C'est à partir de ce constat que l'on peut juger si un président est démocrate ou pas pour son engagement et son désir de justice. Se pose, alors la question suivante, a t-on besoin de démocratie ou de justice? Deux hypothèses, érigées il y a quelques années en quasi-évidences, se trouvent d'ores et déjà cruellement démenties. Non, le développement économique et social ne mène pas forcément à la démocratisation. La suite de cet argumentaire peut paraître indécente pour vous intellectuels.
La population Comorienne a plus besoin d'avoir les soins indispensables quand elle est malade , à manger, des écoles, bref, les infrastructures nécessaires à l'homme, plutôt qu'un Barwane ou un Abdallah AGWA, à qui on permettrait de déverser toute la haine, en réalité liée plus par le manque de justice qu' un d'un temps de parole refusé. Voudrais-je dire ici, que je préfère l'autoritarisme à la démocratie? . Ce n'est sans doute pas ainsi qu'il faut poser la question.
Les dictatures corrompues, claniques et indolentes le sont ,ne peuvent à terme survivre que par la terreur . En revanche beaucoup des peuples préconisent, l'efficacité, l'honnêteté, et la capacité des dirigeants à protéger leur populations par la restauration d'une démocratie socio-économique.
La vision du président Azali est sur ce point relativement bonne, Sauf et cela où mon opposition refait surface car on ne peut parvenir à des objectifs rationnels en considérant que seuls les amis et la famille concourent à la vie de la cité. Par Daoud Halifa