Chers cousins, Photo d'archives J'ai lu il y a quelques minutes une réaction de Faissoili à propos d'un post de mon ami...
Chers cousins,
Photo d'archives |
J'ai lu il y a quelques minutes une réaction de Faissoili à propos d'un post de mon ami Djounaid Djoubeir sur sa décision de transférer les prérogatives de la Cour Constitutionnelle à la Suprême. C'est à mon sens une claire et juste explication de Faissoili à mon ami et frère Djounaid. Je suis sûr qu'il comprend très bien que notre Président a outrepassé ses prérogatives constitutionnelles dans cette ordonnance royale pardon, dans sa décision ultra constitutionnelle.
Cependant la solidarité clanique a peut-être eu le dessus sur l'intelligence et la droiture d'esprit de Djounaid que tout le monde lui reconnaît. Moi, je ne sais rien du droit constitutionnelle alors, désarmé par mon ignorance en la matière, je ne rentre pas dans le fond du débat. Ma réaction de citoyen et de bon sens et de demander aux spécialistes en quels cas une décision présidentielle peut prendre le dessus sur une disposition et une prérogative constitutionnelle ?
Pour ce qui est de l'acte lui même , j'ajoute simplement un fait que, souvent, nous les hommes politiques opposant à la gouvernance du président-roi, avons tendance à oublier lorsqu'on apprécie ses actes et comportements souvent déconcertants, c'est de perdre de vue qu'il n'est pas un politicien, que c'est un militaire de carrière, un professionnel de la stratégie et qui, toujours, se sert et se servira de la politique pour des finalités stratégiques que lui seul se donne, se fixe et, en avant soldats ! Mêmes ses plus proches collaborateurs les ignorent.
Président Azali est un fin stratège et chez lui, la fin justifie le moyens.La-dessus, nous autres, nous sommes des nouilles, des novices. Et tant qu'on n'aura pas compris cela, que nous ne penserons stratégie d'abord et politique ensuite, il nous damera toujours le roi et nous resterons là à nous " mordre la queue" comme le dit si bien son adepte, mon ami Djounaid Djoubeir. A rester seulement sur des arguments et des positions seulement politiques pour combattre une politique à objectifs stratégiques, on est hors terrain de jeux et bonjours les penalty marquant.
Il est temps d'attaquer l'adversaire sur son terrain de jeux au lieu de lui tendre des embuscades en des marécages qu'il sait infectés de caïmans, lui le chasseurs d'humains. Sur son terrain favori de jeux n'avons nous pas, nous aussi, d'excellents stratèges ?
Bon appétit cousins !
Mhoumadi Sidi Ibrahima