Les ministères de l’intérieur et des affaires étrangères en charge de la francophonie, en partenariat avec l’Organisation Internationale de...
Les ministères de l’intérieur et des affaires étrangères en charge de la francophonie, en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ont ouvert hier un atelier régional de quatre jours sur la gestion et la prévention des risques liés aux catastrophes naturelles.
Du 23 au 26 avril, 30 experts internationaux et nationaux venant de douze pays francophones de l’océan indien et des Caraïbes vont échanger sur les outils d’analyse des risques, de la vulnérabilité et de la résilience des secteurs socio-économiques de même que les stratégies et méthodologie régionales et nationales de prévention et de gestion des risques.
Cet atelier va aussi permettre de déterminer les actions pertinentes à mettre en œuvre pour soutenir les dispositifs nationaux de gestion et de prévention des catastrophes.
Enfin, il sera l’occasion de dégager les grandes lignes d’un cadre flexible de coopération francophone sur la prévention et la gestion des catastrophes naturelles.
Dans son discours, la ministre Rachid Mohamed Mbaraka Fatma, assurant l’intérim du ministre des affaires étrangères, a rappelé l’état de vulnérabilité des Comores face aux aléas climatiques notamment son exposition à l’activité du volcan Karthala, aux cyclones, inondations, glissements de terrain, etc. d’où l’importance d’une telle initiative, à laquelle le gouvernement place beaucoup d’espoir.
Le directeur du bureau régional de l’OIF, l’ambassadeur Malik Sarr, a souligné dans son allocution l’intensité et la fréquence des catastrophes naturelles, accentuées par les changements climatiques, mais aussi par la mauvaise gestion des ressources naturelles. Des catastrophes qui engendrent de plus en plus de pertes matérielles et de vies humaines.
Il a rappelé la vulnérabilité des petits états insulaires et la responsabilité du monde d’assurer une meilleure prévention et adaptation, d’où l’intérêt pour son organisation d’initier cet événement.
En dehors des ateliers, des visites sur des zones victimes et exposées aux catastrophes naturelles seront organisées ainsi qu’une exposition du dispositif comorien à ce sujet. ©Gouvernement