Azali a beau vouloir étouffer la question de la Cour constitutionnelle des Comores; mais celle-ci, comme un effet boomrang, lui revient à l...
Azali a beau vouloir étouffer la question de la Cour constitutionnelle des Comores; mais celle-ci, comme un effet boomrang, lui revient à la figure.
Même ceux qui n'étaient pas farouchement opposés aux assises se demandent comment Azali va faire pour modifier notre constitution sans une cour constitutionnelle opérationnelle. Après la mousse des assises; Azali est effectivement confronté à la réalité coriace et têtue de notre constitution.
L'après-assises a posé avec acuité la question de la Cour constitutionnelle incontournable pour l'organisation d'un référendum ou d'un congrès.
Selon des sources l'entourage d'Ibrahim Halidi, le sujet a été abordé entre celui-ci et Azali. Selon les mêmes sources, Ibrahim Halidi partisan de la mise en place rapide des recommandations contestées issues des assises de la CR élargies à des opportunistes politiques, aurait assuré qu'Azali opte pour un coup d'Etat institutionnel. Une chose inadmissible, car rien ne légitime ce coup d'Etat.
Azali est élu démocratiquement sur la base d'une constitution. Il a lui-même expliqué à maintes reprises que nous ne sommes pas en période de crise pour justifier la tenue d'Assises sereines.
Ahmed BOURHANE