Face à la recrudescence d'actes de crimes et violences on est là tous à déplorer l'innéfficacité de nos services de sécurité. Mais ...
Face à la recrudescence d'actes de crimes et violences on est là tous à déplorer l'innéfficacité de nos services de sécurité. Mais on oublie tous qu'avant que ce soit une question de sécurité c'était déjà une question d'éducation et de valeurs perdues.
Aujourd'hui quand je vais chez moi, je croise plus de gamins ayant décroché de l'école que je croisais sur ma génération. Beaucoup sombrent dans la drogue et dans d'autres actes ignobles.
Et à la question de savoir pourquoi on est arrivé là: toujours la même réponse: "les parents n'en pouvaient plus, ils ont démissioné", Hachindi wo wamzaa. Et c'est encore des valeurs perdues, car avant, quand je sortais de chez moi, je me sentais surveillé par toute une ville.
L'oncle ou la tante du quartier pouvait me corriger, me mettre de côté et me sermonner. Mon éducation était l'affaire de tout le monde, et aujourd'hui, qui oserait sermonner l'enfant du voisin?
Ces valeurs et beaucoup d'autres qui ont fait ce que nous sommes aujourd'hui et qu'on est entrain de perdre, font partie du problème car aucun enfant ne nait voyou ni délinquant ! Toimimou Ibrahim