Extrait de l'allocution d'Abdallah Abdou Hassan alias Agoi du 18 mars 2018 Une vue de Moroni, capitale des Comores ".....
Extrait de l'allocution d'Abdallah Abdou Hassan alias Agoi du 18 mars 2018
Une vue de Moroni, capitale des Comores |
".... lorsque Azali était Colonel, il a été attribué un logement de fonction, sis à Itsandra Mdjini. Après son putsch, et la fin de son premier mandat de Colonel-Président, il a gardé son logement jusqu'à nos jours. A l'heure que nous érigeons les fondations de l'émergence 2030, nous devons aussi exiger la transparence. Ainsi, nous sollicitons au Président Azali de nous éclairer si son logement d'Itsandra Mdjini est acquis sur la base des avantages en nature, de droit d'appartement aux anciens Présidents de la République.
L'intérêt d'une telle transparence est d'éviter toutes ambiguïtés postérieures sur un logement de fonction acquis par le fils de Colonel-imam, Lookman, dans la même condition que celui acquis par son père, mais, également, sur un autre logement adjacent, meublé, entouré, et détenu par les Gardes du corps de Colonel-imam. Il est impérieux d'avoir une transparence de ses logements des fonctions afin d'éviter les appropriations frauduleuses, comme ce fut le cas de nombreux immeubles de la République.
Il est à noter que plus de quarante sept logements de l'Etat sont acquis abusivement, voire frauduleusement en propriété privée. Telle situation de gestion relative aux logements de fonction est inadmissible. Comment peut-on tolérer ce laisser-aller, contraignant l'Etat de recourir à des locations de logements privés alors qu'il dispose des logements détenus abusivement et frauduleusement?
On trouve des Fonctionnaires, dépositaires de la République, natifs et résidant dans la Capitale, sollicitent des logements des fonctions afin de faire louer leurs Résidences privées en locations. Illustration du dernier Procureur de la République, résidant à Moroni-Irugudjani, il avait un logement de fonction dans le quartier du Palais du Peuple, tout en louant sa résidence privée Irugudjani. Juste à Moroni, on dénombre treize fonctionnaires de Moroni qui ont élu domicile dans leur logement de fonction afin de louer leurs Résidences privées. Pire, presque les immeubles bâtis et non bâtis de la Capitale sont vendus illégalement.
A-t-on besoin des diplômes universitaires et des grandes écoles pour constater et connaître la mauvaise gouvernance véhiculée et instaurée par ce régime dit d'émergence?
Que dire de la démolition de notre Hôpital de référence? Pour remettre en bon état, juste le délabrement de démolition de la famille Wadaane, le budget de terrassement peut construire l'Hacienda de trois étages du ministre de finance, M. Chayhane, sur des hectares des domaines, acheté sur le faubourg du club des amis, et en construction à une vitesse de lumière. L'émergence des millionnaires est rude. Le Directeur de cabinet chargé de la défense est aussi dans la course des champignons d'Hacienda. Il s'en occupe bien de son habitation de Vouvouni. Le Secrétaire Général du Gouvernement s'égale avec les millionnaires de l'émergence. Son palace de Serehine concurrence ses paires. Il a même recommandé le traçage et bitumage traversant à coté de son hacienda.
Les Évêques d'Al-Imam se préoccupent à la Formule 1 des millionnaires de l'émergence au lieu de construire El-Maarouf et au détriment du bien-êtres des comoriens. La gabegie de l'émergence nécessite-t-elle des experts et audits pour en parler et dénoncer? Comment peut-on expliquer qu'en espace d'un an et dix mois, nos Gouvernants sont devenus des millionnaires.
Comment notre justice joue le jeu de délinquants de la République, consistant à utiliser des comptes bancaires de leurs descendants et ascendants..... pour dissimuler les détournement des deniers publics?
Comment peut-on comprendre que le budget et bilan de CPAN de 680 million sont élucidés sur un simple communiqué, un procédé dénoncé par un membre du CPAN qui a refusé d'endosser la responsabilité du gestion en demandant un audit? Ironie du sort, notre Colonel-Imam a ignoré le cri d'alarme, mais en plus, il a traité le "lanceur d'alerte" d'un déséquilibré....."
L'autodidact journaliste Abdallah Abdou Hassan alias Agoi n'a cessé de marteler si la mauvaise gouvernance de l'émergence nécessite des études universitaires. Il a ironisé les"intello" et "experts spécialisés" de l'émergence de continuer et encourager la gabegie, en revanche, les illettrés vont continuer à dénoncer les pirates de l'émergence. Par Mohamed Hadji