Entre ciel et océan, les pêcheurs comoriens ont navigué au gré du vent et courants, jusqu’au frontières de Madagascar depuis le 8 février 2...
Entre ciel et océan, les pêcheurs comoriens ont navigué au gré du vent et courants, jusqu’au frontières de Madagascar depuis le 8 février 2018. Le 11 ème jour, Casus laissa sa vie dans le navire, face aux regards impuissants de ses collègues. Le choix funéraires de plonger le corps dans la mer s’est imposé. Les 3 restants ont continué leur périple sans la moindre idée de la destination de leur embarcation.
Le 31 ème jours, Ali Sandi, paix à son âme, a laissé aussi sa vie devant ses deux autres frères. Le navire a continué son chemin au gré des marrées jusqu’au 33 ème jour ou, des plongeurs Malgaches ont repéré l’embarcation de fortune. Ils les ont ramenés à Marosakoa ville côtière la plus proche, situé à 95 km de Majunga soit à 5h de trajet maritime. Mohamed Abdou, malgache et comorien de père, a pris le soin d’informer les familles aux Comores.
Selon mon interlocuteur, Mohamed A : « les rescapés sont actuellement pris en charges par l’Etat comorien» mais, il trouve très tôt pour leur passer mon cout de file.
Contrairement aux informations reçues, celui ci confirme bien qu’ils étaient 4 pêcheurs repartis dans deux embarcations, deux à chaque, comme à l’accoutumé. Arrivée à l’océan, la mer s’est déchaînée. Face à une tempête violente, les deux autres ont abandonné leur navire afin de réunir les forces nécessaires pour lutter contre les éléments. A quatre dans une navire sans défense, à destination inconnu.
Je trouve que, ce qui s’est passé est inadmissible à notre époque. Je rejoins la réflexion de Faisati bb que l’Etat a le devoir d’encadrer et protéger ceux qui veulent travailler comme chaque individu a aussi le devoir de veiller a sa sécurité. Ce métier est exercé par plusieurs milliers de jeunes courageux, ils méritent donc notre soutien, et encadrement sans failles du syndicat des pêcheurs que je réclame une démissions collective. Par Abdourahmane Abdoulhamid