A rien, Hipocratiquement parlant. Je ne parle pas de faux médecins, ceux qui ont acheté les diplômes et qui sont des vrais bouchers et qui ...
A rien, Hipocratiquement parlant. Je ne parle pas de faux médecins, ceux qui ont acheté les diplômes et qui sont des vrais bouchers et qui se connaissent entre eux. A quelques rares exceptions, nos médecins sont des simples commerçants qui vendent aux plus offrants leurs services.
C'est choquant et insoutenable de voir débarquer dans les plages de Mayotte, des hommes et des femmes entre la vie et la mort, abandonnés par les passeurs. Ils ne sont pas des grands brulés, encore moins de blessés de guerre; 80% des malheureux patients souffrent de la diabète, de la tension artérielle ou des maux d'estomac. Nos médecins n'arrivent pas à poser les diagnostics ou ne veulent pas les poser pour ne pas perdre leurs clients qui ne doivent surtout pas guerrir très vite, ce qui serait un manque à gagner.
On crie à rompre les cordes vocales que Bambao Mtsanga est la solution aux problèmes de santé des comoriens, par l'équipement de son centre de santé dernier cri. Pendant ce temps, ceux qui échappent aux naufrages arrivent hypertendus, sous insulines, à amputer dans les minutes de leur arrivée.
Bientôt, un hôpital "7 étoiles" s'élévera sur les ruines d'El Maarouf, signe de l'émergence made in AZALI.
Le minimum serait de maintenir dans les hôpitaux de l'archipel et des dispensaires les conditions d'hygiène, la gratuité des urgences. La démission de l'Etat ajouté aux commerces des médecins qui ont presque tous des cliniques privées et des pharmacies de poches le plus souvent sans agréement.
Beaucoup sont les malades qui prennent d'autres maladies au sein des établissements de soins par le dégré d'insalubrité et l'absence criante d'hygiène.
Je porte à la connaissance de nos médecins que leurs collègues exerçant à Mayotte n'en reviennent pas sur leur mode de soins et ceci entrainent une discrédit sur eux et leur profession.
Ne laissez pas cet écrit sans réaction, car au nom du droit à la vie, je ne saurai me taire et des poursuites pour non assistance à malades en danger pourraient être engagées contre vous avec publication de vos faux diagnostics à l'appui.
BEN ALI