Des séparatistes de l'archipel semi-autonome de Zanzibar, dans l'océan Indien, ont saisi la Cour de justice d'Afrique de l'...
Des séparatistes de l'archipel semi-autonome de Zanzibar, dans l'océan Indien, ont saisi la Cour de justice d'Afrique de l'Est. Ils contestent l'union de leurs îles avec le reste de la Tanzanie en 1964. Ce rattachement «n'a pas de base légale», selon eux. Il «est purement politique et ne prend pas en compte l'intérêt des citoyens», clament-ils.
Le ramassage des coquillages est l'une des activités réservées aux femmes dans l'archipel de Zanzibar. La fin de son union avec le territoire du Tanganyika pour former la République de Tanzanie est présentée par les séparatistes comme un moyen de contrôler la destinée des îles par ses habitants.
Certes, Zanzibar dispose d'un gouvernement et d'un Parlement qui lui sont propres, mais un ancien membre du parti au pouvoir en Tanzanie a dénoncé maintes fois par le passé cette union estimant qu'elle est largement défavorable à la population. La Cour de justice d'Afrique de l'Est, basée à Arusha, la capitale tanzanienne, a prévu d'examiner la plainte du leader de Droit de Zanzibar à la liberté et à l'autonomie (Zarfa), mouvement non reconnu par les autorités tanzaniennes, le 8 mars 2018. © GULSHAN KHAN / AFP