Les images font mal, et le cœur saigne. Face à cette situation écœurante qui fait sa reine dans ma région (Itsandra), plus particulièrement...
Les images font mal, et le cœur saigne. Face à cette situation écœurante qui fait sa reine dans ma région (Itsandra), plus particulièrement celle de Djoumoichongo, je ne peux pas rester indifférent.
Pendant que notre gouvernement cherche a semé la terreur dans une région innocente, la population de cette dernière se fortifie par une grande solidarité. Unie pour résister, se défendre et faire face à l’injustice. La violence témoigne son inquiétude et nos cœurs sont attristés.
Pendant que la politique s’éloge dans l’Ouest, la force de l’ordre met le désordre dans l’Est.
Je n’adhère à aucune forme de violence, ni celle de la force de l’ordre, ni a celle de la population civile,mais je suis à tout cœur avec ma région. Je m’associe à son mal, à son inquiétude et à sa défense. Cela fait déjà un moment qu’on accepte le déchargement des déchets publics de la capitale (Moroni) vers notre région, mais aujourd’hui nousn’en pouvons plus. Notre santé est menacée, et on ne peut que dire NON.
Mais Où devons-nous déchargés ses déchets ?
Pendant tout ce temps que la région d’Itsandra acceptait le déchargement de ses déchets, l’Etat devrait réfléchir sur une autre alternative de la gestion de ses déchets publics. Mais non. L’Etat confiant de sa seule approche conflictuelle, envoie la force de l’ordre faire le désordre.
Ce qui est triste, ce qu’on sait tous que pendant une telle situation, la gendarmerie saccage et dévalise surtout les maisons des habitants. Par cette occasion, des biens sont volés.
Oui pour mettre l’ordre, la force de l’ordre met le désordre.
Armés jusqu’aux dents, les différentes sections de la force de l’ordre n’ont pas hésités a démontrés sescapacités de force face à une communauté qui ne défends que sa santé publique. C’est juste honteux de voir qu’en 2018 notre Etat ne fait que recours a la violence pour faire passer sa politique.
Non à la violation des droits d’Itsandra
A. M. Laïthi