Photo du jour - Le 16/02/2018, nous nous interrogions quant à la mise en évidence, en Une, sur le journal de l'État, du " Pari réu...
Photo du jour - Le 16/02/2018, nous nous interrogions quant à la mise en évidence, en Une, sur le journal de l'État, du " Pari réussi " de Mr Sagaf. Une certaine indolence, un certain orgueil expliquaient que la ligne éditoriale ne nous regardait pas, dans notre brouillard lointain, hexagonal, réduit à consommer des "épinards" et pommes de terre frites. N'était ce pas le journal de l'État ? Quoi de surprenant s'il appuie la vision des autorités de l'État, au détour d'une mise en page ?
Cette fois, c'est la Gazette des Comores. Réputée plus autonome car d'initiative privée. Elle parle, en Une, de "Présomption de culpabilité". La ligne du gouvernement a un boulevard dans le Coup des Clous. La réception par la Président tintin despote des magi-strats chargés de l'affaire cloutée n'aura pas le moindre édito critique, s'agissant d'une présomption d'immiscion de l'exécutif dans le judiciaire.
Les corps intermédiaires de l'État fagocitent dans l'Azalisme. Cette pratique arrogante de gouverner à sens unique, en étouffant et humiliant les voix des adversaires.
On se doute encore pourquoi le journaliste Mr ABDALLAH Abdou HASSAN AGWA est mis hors jeux, depuis Mars 2017, pourchassé vers le maquis depuis le 10 janvier 2018 par une convocation de la gendarmerie. Par Nourdine Mbae