Les plénières des Assises Nationales ont débuté mardi 6 février en présence du Président de l'Union des Comores, AZALI Asoumani et les ...
Les plénières des Assises Nationales ont débuté mardi 6 février en présence du Président de l'Union des Comores, AZALI Asoumani et les membres de la Communauté Internationale, dont Hawaa AHMED YOUSSOUF, représentant l'Union Africaine et Béatrice ATTALAH représentant l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Les débats portaient sur la place des Comores dans le monde et la question de Mayotte.
Renforcer l'union et l'unité nationale pour favoriser la réintégration de Mayotte
Premier à prendre la parole, le Président AZALI a insisté sur la lutte contre le séparatisme comme préalable à la réintégration de Mayotte. « On ne peut pas plaider pour le retour de Mayotte en étant nous-mêmes gangrenés par des velléités séparatistes ».
En finir avec le fléau du séparatisme pour mieux retrouver l'intégrité des quatre îles.
Le rôle crucial de la diplomatie
« Parler, parler et encore parler » pourrait dénouer la situation de Mayotte selon Béatrice ATTALAH qui prône le langage diplomatique pour résoudre ce « contentieux désagréable » selon la formule consacrée par François MITTERAND.
« On ne peut pas se contenter d'exiger et de poser nos conditions mais devons surtout privilégier le dialogue et impliquer un médiateur international a exhorté le Chef de l'État».
Plus encore, le Président plaide pour une autocritique des comoriens eux-mêmes qui n'ont pas su saisir les mains tendues par les français à deux reprises.
Préserver nos acquis pour consolider notre union
Les liens entre Mayotte et ses îles sœurs sont indéniables, en témoigne le sport avec l'équipe nationale de football, les Cœlacanthes, qui a intégré des joueurs mahorais dans leur effectif; ou encore le tournoi de la concorde qui regroupe des enfants des quatre îles.
C'est pourquoi une proposition a été faite par le Ministre de l'Intérieur, d'intégrer aussi, dans les délégations comoriennes des commissions mixtes, des mahorais, comme les français l'ont fait. ©Beit Salam