DOSSIER TABOUS N°3 La communauté comorienne de France est obnubilée et possédée par deux démons. L'un est un espèce rare (Dji...
DOSSIER TABOUS N°3
La communauté comorienne de France est obnubilée et possédée par deux démons.
L'un est un espèce rare (Djini Nkanga) communément connu sous le non " MACHOUHOULI" (Mariage) c'est un Djini taillé pour la communauté comorienne.Tu ne le trouves nul part ailleurs.
L'autre s'appelle " Siyasa" celui là est partout en Afrique. ( politique ). A peine croisé un comorien dans le transport en commun ou tout autre espace de rencontre, le menu à la discussion tourne toujours et en permanence au tour des Machouhili de la politique et...! c'est tout.
A près une semaine de corvée à occuper les " sales boulots " que même le clochard Français boude, le comorien toute catégorie confondues cherche un moyen pour donner un sens à sa vie. Il remplit son "planning week-end " par des participations à des festivités (Maoulida, oukoumbi, Madjlis) partout dans les quatre coins de la France. C'est au cours de ces occasions où il peut arborer ses habits traditionnels pour avoir un sentiment d'accomplissement de soi. Comment peut-on faire d'un mariage une raison de vivre, un objectif de tout une vie, comme si l'ultime mission d'un grand comorien sur terre c'est de réaliser son mariage.
D'autre part, il remplit son quotidien par le débat politique. Comme l'exception est un critère inhérent au peuple comorien, ce dernier est en permanence en campagne électorale. Il n'y a pas de période électorale où pas. c'est tout le temps. Ici, il trouve aussi une occasion pour donner un semblant d'existence à sa misérable vie. Le seul fait de s'afficher au côté de Sambi, Mamadou et toute la "team", lui remplit d'un sentiment de célébrité et de réussite.
Comment expliquer une telle attitude ? Ceci est dû au fait qu'un Grand comorien est un adepte du culte du paraître. C'est le baromètre de sa réussite sociale. Se faire passer pour ce qu'il n'est pas. Un valet qui se prend pour le roi en arborant ses habits tout en étant conscient qu'il vaut rien. un figurant qui se fait passer pour l'acteur principal tout en ignorant que le publique se moquer de lui.
Pour finir, je me demande comment se débarrasser de ces deux démons ? Sortir de ce carcan de oisiveté, de fainéantise afin de se préoccuper à des activités créatives qui créent des richesses, des emplois et qui nous honorent comme les juifs, les anglais, les français. Pourquoi à défaut d'être des créateurs, des innovateurs nous n'arrivons pas à imiter, copier ce que les Français font pour avoir ce beau pays où nous sommes tous venus nous réfugier sous ce luxe qui ne sera jamais le nôtre.
Ben Ali Mbae