A l'obstination, une résistance équivalente mais au final, la victoire appartiendra au peuple. Les jours à venir sont déterminants et l...
A l'obstination, une résistance équivalente mais au final, la victoire appartiendra au peuple. Les jours à venir sont déterminants et l'arrogance d'AZALI cristallise les esprits. Son insolence démesurée, son mépris à l'égard des citoyens sont inacceptables.
Comment une communauté civilisée pourrait tolérer la prise d'otage d'un pays vidé de ses lois, de ses institutions et à la place une répression militaire disproportionnée. Des militaires qui torturent leurs frères, leurs mères, leurs pères, leurs fils sachant pertinemment qu'ils agissent en dehors de la loi. Jusqu'à quand vont-ils agresser leurs proches sous la contrainte?
Comment AZALI va piétiner les anjouanais en bloc contre ses visées monarchiques, les mohéliens qui placent en avant leur fierté d'avoir abrité les Accords de Fomboni et la majorité de la population de Ngazidja qui sont révoltés par le peu de considération d'AZALI sur les comoriens.
En campant sur ses positions, AZALI met en jeu son mandat à peine entamé, prépare l'incertitude à sa famille à vivre en paix et se fait responsable et coupable des dégâts collatéraux. A chaque humiliation, la colère du peuple s'accroît et la morale du soldat s'use.
Paradoxalement, les courtisans, les arrivistes, les opportunistes, les désespérés épient le moindre intérêt et jouissent d'un éphémère réussite, celle de satisfaire leur politique de ventre.
On retrouve ces égarés sur les réseaux sociaux dans une totale ignorance des enjeux croyant, en encourageant le mal, faire mal à ceux qui le combattent. Que ceci soit clair: AZALI n'a pas désarmé et croit narguer encore la population en proposant un référendum, qui ne sera qu'un plébiscite à la Mugabé.
BEN ALI