Quand la désinformation parle plus fort que l'information ! Des routes barrées, un stade clairsemé, un président boonkerisé... Vra...
Quand la désinformation parle plus fort que l'information !
Des routes barrées, un stade clairsemé, un président boonkerisé... Vraiment ?
Manifestement, les minorités parlent toujours plus fort que la majorité, qui est hélas, souvent silencieuse.
Tout comme les terroristes qui confisquent la parole des musulmans, les champions comoriens de la désinformation manipulent l'information dans leur propre intérêt afin de contrôler les esprits et semer la discorde. Il ne manquerait plus qu'ils prennent les armes et attentent à nos vies. Car oui, ils utilisent les mêmes méthodes : rumeurs, fausses photos, faux articles...
Par contre on ne peut pas leur enlever leur parfaite organisation et le relais tout à fait rodé des fausses infos! Louons la maitrise des méthodes de l’extrême droite!
Mais parlons des faits et uniquement des faits !! Car ce qui est drôle, c'est que ceux qui commentent, en général sont jamais là où se passe les choses. Une route barrée à cause d'un tronc d'arbre ? Pourtant le Président s'est rendu à Domoni pour prier sur la tombe d'un ancien représentant de l’État. Aucune route ne fut barrée.
Un Président qui ne sort pas de sa présidence? Il s'est rendu à la mosquée pour le tahtima de Mikidache puis au zawiani de son kadiri Chadhuli... et ce, en marchant dans les rues de Mutsamudu.
Un stade vide ? Beaucoup d'images nous montrent le contraire et un stade rempli !! La photo fut-elle prise pendant que la salle se remplissait? Sans doute. Je crois que nous avons une responsabilité en tant que comorien, en tant qu'anjouanais, et surtout en tant que musulman; nous devons dire la vérité ! Et rien que la vérité !
Arrêtons de raconter n'importe quoi sur les réseaux car beaucoup de gens lisent cela ! La conséquence sera malheureusement le déchirement de la population! Souhaitons-nous vraiment cela? Est-ce vraiment cela la démocratie ? Je ne pense pas.
Qu'on le veuille ou non, qu'on l'aime ou non, qu'on ait voté pour lui ou non, c'est le Président de tous les comoriens jusqu’à la fin de son mandat ! Et le mieux que l'on puisse faire c'est de contribuer et soutenir les réformes, au pire critiquer les orientations politiques et non les personnes! Nous le jugerons au terme de son mandat ! Et si sanction il y a, ce sera dans les urnes !!!
En attendant, deux mots : Stop désinformation
Merci pour votre publication, je vous joins une photo prise hier dans les rues de Mutsamudu. Et je voulais vous informer que la situation à Anjouan n'est pas du tout comme on le lit sur les réseaux.
Mohamed Ahmed Bacar