ENTRE MORONI COULEE DE LAVE ET SIMA ANJOUAN, LA LOI N'EST PAS LA MÊME SELON QUE VOUS ÊTES POUR OU CONTRE LES ASSISES... Qui ne s...
ENTRE MORONI COULEE DE LAVE ET SIMA ANJOUAN, LA LOI N'EST PAS LA MÊME SELON QUE VOUS ÊTES POUR OU CONTRE LES ASSISES...
Qui ne sait pas qu’avant que le CPAN entre en scène et claque l’argent du contribuable sans compter pour sensibiliser en vain et sans réel succès les comoriens sur les Assises, le pouvoir avait fait le tour des mosquées du pays, transformé les prières de vendredi en meetings politiques ?
Il n’a jamais été question d’autorisation pour ces rassemblements où Azali n’a cessé de mener campagne comme si l’élection présidentielle n’est pas derrière nous. Ce vendredi 12 janvier 2017 encore à l’occasion de la prière de vendredi à Sima, Azali peut parler d’Assises…
Mais Moroni Coulée, l’opposition ne peut pas s’exprimer. Le ministre de l’Intérieur parle d’autorisation préalable… Il sera conspué. Le début du refus l'arbitraire sans doute.
Qui sont ces gens qui nous parlent des assises comme la panacée du problème comorien ? Qu’ils nous disent ce que nous pouvons attendre des assises nées d’une dictature, de la pensée unique, de la violation permanente des lois, des règles de l’Etat, de la marginalisation des institutions, de la propagande mensongère de la CRC, des assises de la division, des assises cache-misères de programme et de perspectives pour le pays.
Ahmed BOURHANE