Réagissant à un article du journaliste Nakindine Hassan, posté sur sa page facebook, Chathoi Abdou (photo), un des portes paroles du parti ...
Réagissant à un article du journaliste Nakindine Hassan, posté sur sa page facebook, Chathoi Abdou (photo), un des portes paroles du parti de l’enfant adoptif de Mbéni, porte parole de la CPAN, Saïd LARIFOU, s’en prend à toute la ville de Mbéni en des termes durs et insultants.
Ce foumbounien de naissance va jusqu’à appeler au transfert de la capitale de Hamahamet dans une autre localité. Selon le porte-parole du Ridja Mbéni, qui envisagerait de s’opposer à la venue de Azali, dans un contexte bouillonnant du fait des agissements anti-démocratiques, perpétrés par le régime actuel, en serait indigne.
Chathoi crit fort « Honte pour ses habitants( de Mbéni), honte pour ses intellectuels, honte pour ses cadres...je demanderai à ce que la capitale de Hamahamet soit transférée dans une autre localité car cela prouverait que Mbeni ne mérite point le statut de capitale régionale »
Ces propos ont choqué au delà des Mbeniens car il est rare qu’un porte-parole d’un parti politique insulte ainsi toute une ville. Mais c’est au sein des différents classes sociales de Mbéni que la colère se fait le plus sentir.
Chez les notables ces propos viennent remuer une plaie difficilement fermée. Lors des dernières élections alors que Mbéni s’était très fortement mobilisée pour qualifier le candidat Abi aux 2ème tour des élections de gouverneur, cela au détriment de leur fils Hamidou Karihila, Foumbouni avait relégué en contrepartie Mohamed Ali Soilihi en 3ème position aux présidentielles. Cette situation avait valu à Foumbouni la colère des mbeniens qui ont relevé cette trahison. Une délégation de Foumbouni s’était même rendue à Mbéni le lendemain du 1er tour pour faire des excuses.
Le Foumbounien Chatoi Abdou porte-sac-vide de Larifou vient réveiller ce douloureux souvenir.
Chez les cadres c’est l’incompréhension devant l’ingratitude de Larifou, à travers les propos de son ami. Lui qui a été adopté et élevé par un beau-père originaire de Mbéni. Lui à qui cette ville a tant apporté.
Si des voix appellent à la prudence pour ne pas assimiler les paroles d’un raté qui, après l’échec en France, s’est enfui aux Comores depuis quelques années, certaines exigent que la ville de Foumbouni prennent les sanctions qui s’imposent contre Chatoine Abdou.
Mais Mbéni attend surtout des excuses publiques et officielles du leader, en congé esclavagiste du régime, le porte-saleté de la CPAN et du RIDJA. Affaire à suivre...
Saïd Idriss