Né naïf et croyant fermement en Dieu, le Comorien place son espoir à un Dieu répondant et bienveillant. Il espère et vit dans un chi...
Né naïf et croyant fermement en Dieu, le Comorien place son espoir à un Dieu répondant et bienveillant.
Il espère et vit dans un chimère continu...
Depuis l'indépendance à nos jours, les présidents successifs viennent avec une valise de rêves qui ne se réalisentq jamais. Nous courons pour applaudir des faux discours et nous savons très bien que ces gens là n'ont aucune initiative pour le pays.
Ainsi, la situation est risible : le pays a plusieurs ministères et chaque ministère a un budget alloué pour le développement mais cette manne va dans les poches de nos chers et respectables ministres et leurs acolytes.
Résultats : une éducation appauvrie, une agriculture inexistante, une santé en faillite, pour ne citer que cela... Encore, ces charlots, continuent à berner le misérable comorien : un pays sans aucune structure mise en place pour aider sa population. Pas d'assurance civique ou autre, pas d'impôt contrôlé parce que pas de salaires réguliers pour le citoyen travailleur, pas de structure adaptée pour nos villes et villages sauf des mairies fantômes inventées pour encore piller l'argent du pays.
Les difficultés sont nombreuses et à entendre les uns, les autres qui cherchent à nous faire croire des initiatives de développement engagées par l'actuel président, voyons par là, un scénario encore mensonger orchestré par les ténors du pouvoir. Ceci dit, un développement n'est pas un mot illusion. Avant tout, il faut réformer la justice en profondeur, avoir des institutions respectées. Le pays a un manque criant dans ces domaines essentiels.
Le Comorien à cet instant a besoin que son quotidien soit amélioré : salaire régulier, un travail protégé par une législation de droit, donner les moyens aux investisseurs pour désengorger le chômage, un phénomène endémique aux Comores, embaucher aux mérites c'est à dire par compétences confirmées...
Un pays ne se préside pas sans projet, sans programme. Il faut réfléchir en profondeur où trouver des fonds. Il faut penser à mettre un système d'impôts pour avoir ce développement tant souhaité.
Mais rien ne pourra se faire sans une gestion saine et patriotique (respecter la chose publique). Rien ne peut se faire sans salaires dignes et réguliers. Rien ne peut se faire sans solution au chômage (attirer des entreprises). Pour ainsi finir, j'en appelle à la conscience de la classe dirigeante à penser à la misère qui frappe nos concitoyens et que l'objectif de vos actions soit de mettre fin à la corruption.
Le comorien compte sur vous.
Ahmed charif