Mr le porte parole du CPAN, Mr LARIFOU, merci de mettre la forme la prochaine fois! Avant de vous distribuer mon carton rouge ( je me...
Mr le porte parole du CPAN, Mr LARIFOU, merci de mettre la forme la prochaine fois!
Avant de vous distribuer mon carton rouge ( je me donne ce droit, pardonnez moi), je tiens à rappeler sur cette place que je suis de ceux qui pensaient et qui le pensent toujours que la société comorienne dans son ensemble a besoin de se regarder dans un miroir, donc l'idée de ces Assises pour enfin pouvoir être debout" me parait utile.
Mais elles seront utiles si tous les comoriens s'en saisissent car seul, on ne va jamais loin.
Je vous ai écouté ce soir sur le direct de ORTEGA et franchement, j'ai été très surprise si ce n'est choqué par le ton que vous avez choisi de prendre pour répondre à vos interlocuteurs.
Aux attaques personnelles dont vous avez été la cible, vous avez répondu aux comoriens en général. Votre suffisance était à la limite insultante (tous les comoriens n'ont pas eu la chance de faire de grandes études, mais vous oubliez qu'ils sont des électeurs potentiels).
Ce n'est pas parce que on est à l’extérieur du pays que nous aurions forcément, moins de facultés intellectuelle à suivre et à proposer pour le bien de ce pays. Ce n'est pas à vous qui, si j'ai bien compris était longtemps à l’extérieur aussi, qu'il faudrait rappeler que quelque soit la nationalité que nous adoptons ailleurs, on fait toujours parti de ces petits cailloux.
Le CPAN a pour rôle de mobiliser les comoriens pour qu'ils se mettent autour de la table.
Vous êtes un responsable politique et vous connaissez la défiance des citoyens envers les politiques et on vous met "porte parole " de cette organe! Résultat, à chaque prise de parole, le sujet tourne autour de votre engagement politique ( d'ailleurs, vous vous êtes tellement expliquer sur vos différentes décisions de soutenir, un jour un tel, un autre jour un tel, que vous m'avez convaincu , sans vouloir vous manquer de respect, que c'est effectivement "le vent qui tourne et non la girouette").
Il paraît que " la vérité n'est que la somme, d'opinions convergentes", donc arrêtons de dire que ceux qui seront là, c'est bien, ceux qui ne seront pas là, ce sera tout aussi bien, car sans une vraie sensibilisation du grand nombre, le diagnostic ou le constat qui en sortira, ne pourra pas être porté par le plus grand nombre.
Vous l'avez dit, personne d'autre que les comoriens ne pourra transformer ou inventer l'avenir de ce pays. Alors ceux qui y sont à sa tête depuis 42 ans (à tour de rôle ou autre) ne peuvent penser réfléchir entre eux de nouveau sur les prochaines 42 ans à venir.
Respectueusement,
Une non intellectualiste, qui vit dans le confort en France, mais qui se sent "vachement comorienne en ce moment" ! Par Marie Simati (photo)
Une non intellectualiste, qui vit dans le confort en France, mais qui se sent "vachement comorienne en ce moment" ! Par Marie Simati (photo)