Dans un communiqué, sans signature, publié ce mardi 30 janvier, l’exécutif et les élus de Mohéli déclarent vouloir participer aux assises...
Dans un communiqué, sans signature, publié ce mardi 30 janvier, l’exécutif et les élus de Mohéli déclarent vouloir participer aux assises, mais refusent au préalable toute révision de la constitution, sous prétexte qu’elle viserait à supprimer la Présidente Tournante. Alors, à quoi servent les Assises ? Il aurait été plus simple de donner une position défavorable de manière claire et précise. En effet, la refondation de l’Etat exige des reformes qui touchent l’ensemble de nos institutions, sans exception. La constitution ne peut pas être exclue du débat.
Des démissions justifiées par de faux arguments
Des démissions provoquées par des malentendus entre collègues sont exploitées, par des anti-assises, pour faire de la propagande visant à discréditer le CPAN. Dans le même temps, les démissionnaires inondent les réseaux avec des lettres bourrées d’arguments justifiant leurs retraits du comité de pilotage. Il faut rappeler que ces arguments ne sont qu’une publicité dont le but serait de faire croire au Comoriens que ces démissionnaires sont plus patriotes que les autres.
Désinformation
Certains journalistes continuent de propager une information selon laquelle la communauté internationale se serait prononcée en défaveur des Assises Nationales. Or, la réalité prouve le contraire, car les délégations de l’Union Africaine, des Nations-Unies et de la Ligue des Etats Arables sont attendues à Moroni le 05 février pour apporter leurs contributions aux Assemblées des Assises.
Arrestation de journalistes
Dans ce pays, les animateurs radio ont ne font pas de différence entre critique et insulte. Ils tiennent des propos insultants et défient ouvertement les autorités, oubliant que la liberté d’expression a ses limites. On ne peut pas être journaliste et politicien en même temps. Il faut faire un choix.
Youssouf Ben