Le constat est clair comme l’eau de roche. Le pouvoir en place manque d’oxygène. Le chef de l’Etat colonel Azali, idiot qu’il n’est pas, a ...
Le constat est clair comme l’eau de roche. Le pouvoir en place manque d’oxygène. Le chef de l’Etat colonel Azali, idiot qu’il n’est pas, a compris que l’arrogance et le mépris aux climats sérieux paient dans ce monde où le peuple est conscient, même s’il s’entête. Ça paie.
Déjà commencer par les compositions de ses gouvernements, les nominations de ses Directeurs Généraux ainsi que des responsables des différents services, Azali prend de haut, le peuple qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Un mépris démesuré. Et voilà, il paie les machins cassés… suivant les impérities des inconscients et irresponsables, auxquels il a confié des responsabilités. Oui, il a limogé un DG, pilleur et alors ? Ceci ne peut rien calmer les colères nés du régime... contesté, sans installation d'une justice juste. et les vieux dossiers ? Et ceux qui sont ministres, députés, DG... ayant des cadavres dans leurs placards ?
Le gouffre dans lequel, les Comores se trouvent aujourd’hui, enregistre une part de responsabilité et de culpabilité du colonel Azali, chef du club CRC. Cette association, loi 2004 et non 1901, qui a rendu les vols et les viols de la loi…, banales, est la marque déposée du colonel. Azali, un chef d’Etat « tranquilophobe », déteste la stabilité. C’est pour cela qu’il a amplifié toutes les formes de délinquance sur le sol comorien, desquelles, il récolte les fruits. Sachant que cette délinquance est semée depuis l’ère Mwangaza-RDR pendant le régime gendrocratique, qui a délivré les quatre vingt disards. Le chef de l’Etat et les délinquances qu’il manie. La délinquance financière dont les pillages des caisses de l’Etat par ceux qu’il connait des fripons (son cercle d’existence politico-financière). la délinquance des mœurs… celle des hauts du sommet… qui font des échanges des échelons… contre les peaux des Gogos nocturnes, la délinquance politique donc des hommes qui changent d’opinions, de convictions, du jour au lendemain, comme s’ils changent des chemises… pour avoir accès aux places, les tapins politiques, je veux dire. Passons.
Sans doute, malgré l’arrogance de l’homme, le chef de l’Etat est conscience de la grosse bêtise humaine qu’il a commise. Et emprisonné au milieu de ces deux sentiments, le risque de la « paranoïa pouvoiriste », augmente chaque levé du soleil. Naissance de la dictature. Tout cela commence par interdire les rassemblements de plus de deux personnes, les meetings, confisquer les moyens de communications, réprimer les manifestations… emprisonner les gens et finir par les tuer. Le chef de l’Etat a compris, même s’il ne veut pas l’admettre que sa popularité connait une chute considérable. Un régime tombé à quatre pattes, après avoir perdu la confiance de tout un peuple, devient comme un chat poussé dans un recoin. Et voilà, un régime qui ne sait pas se défendre mais qui sait offenser les vulnérables… Said Yassine Said Ahmed