Grâce à son application de VTC, Farihane Attoumani, qui a grandi dans la cité des 4000, espère atteindre les 200 000 € de chiffre d’affaire...
Grâce à son application de VTC, Farihane Attoumani, qui a grandi dans la cité des 4000, espère atteindre les 200 000 € de chiffre d’affaires dès 2018.
Farihane Attoumani, co-créateur de l’application Nikkos. |
Se faire une place au soleil… à l’ombre du géant Uber : c’est le défi que tente de relever Farihane Attoumani, co-créateur de Nikkos. Comme celle du leadeur américain, cette application créée fin novembre 2017 met en relation les VTC (véhicules de transport avec chauffeur) et les utilisateurs via une plate-forme Internet dédiée.
« Le gâteau des transports à la personne représente environ 4 Mds€ par an, souligne Farihane Attoumani, également président de la start-up Nikkos, créée en avril 2016. « Le but n’est pas de concurrencer Uber et son million d’utilisateurs en France, mais de prendre quelques parts d’un marché dont il détient les 80 % », poursuit ce détenteur d’une licence en droit et gestion des entreprises.
Pour l’heure, avec près de 400 utilisateurs et 150 chauffeurs encartés professionnels, la nouvelle « appli » n’en est qu’à ses premiers balbutiements. « Nous sommes conscients que nous démarrons doucement, mais ça peut aller très vite. Pour notre première année d’activité, on peut atteindre les 200 000 € de chiffre d’affaires », assure Farihane Attoumani.
Comment ? Pour se démarquer sur un marché très concurrentiel, avec pas moins d’une dizaine d’applications connues, les responsables de ce nouveau-né du transport de personnes ont dû frapper fort d’entrée. « Nous ne prélevons que 15 % de commission sur les courses, alors qu’Uber prélève de 25 % à 35 %. Nous voulons vraiment valoriser le métier de chauffeurs », explique le responsable, lui-même passé par la case VTC.
Un discours qui a séduit Jimmy Mathurin. Chauffeur VTC depuis deux ans, ce père de famille de 25 ans utilise désormais l’application Nikkos, en complément de ses clients personnels. « Ce qui m’a plu, ce sont évidemment les faibles commissions, explique ce jeune chauffeur, originaire de Stains. C’est ce qui attire tous les chauffeurs. » Et pour lui, les débuts sont plutôt prometteurs. « Je réalise environ 25 % de mon chiffre avec Nikkos », explique cet ancien de la maison Uber, dont les revenus mensuels atteignent aujourd’hui 3 000 € bruts par mois, pour six jours travaillés par semaine.
A terme, si cette success story naissante se confirme, les commissions seront revues à la baisse, et même supprimées. « C’est notre but, indique Farihane Attoumani. Dès que nous aurons assez de chauffeurs, environ cinq à dix mille, nous supprimerons les commissions et nous mettrons en place un système de forfait à 100 € par mois. Cela suffira à nous financer. »
Des chauffeurs que Farihane Attoumani n’ira pas chercher bien loin. Enfant de la cité des 4 000 à La Courneuve, il met un point d’honneur à recruter local. « Le potentiel est énorme assure-t-il, nous sommes dans un département où le taux de chômage est très élevé chez les jeunes ».
©Leparisien.fr
Un discours qui a séduit Jimmy Mathurin. Chauffeur VTC depuis deux ans, ce père de famille de 25 ans utilise désormais l’application Nikkos, en complément de ses clients personnels. « Ce qui m’a plu, ce sont évidemment les faibles commissions, explique ce jeune chauffeur, originaire de Stains. C’est ce qui attire tous les chauffeurs. » Et pour lui, les débuts sont plutôt prometteurs. « Je réalise environ 25 % de mon chiffre avec Nikkos », explique cet ancien de la maison Uber, dont les revenus mensuels atteignent aujourd’hui 3 000 € bruts par mois, pour six jours travaillés par semaine.
A terme, si cette success story naissante se confirme, les commissions seront revues à la baisse, et même supprimées. « C’est notre but, indique Farihane Attoumani. Dès que nous aurons assez de chauffeurs, environ cinq à dix mille, nous supprimerons les commissions et nous mettrons en place un système de forfait à 100 € par mois. Cela suffira à nous financer. »
Des chauffeurs que Farihane Attoumani n’ira pas chercher bien loin. Enfant de la cité des 4 000 à La Courneuve, il met un point d’honneur à recruter local. « Le potentiel est énorme assure-t-il, nous sommes dans un département où le taux de chômage est très élevé chez les jeunes ».
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