Des personnels suspectent le Ministère de l'Education de traîner les pieds dans l'organisation des élections afin que le délai de 4...
Des personnels suspectent le Ministère de l'Education de traîner les pieds dans l'organisation des élections afin que le délai de 45 jours soit dépassé et d'installer l'Université dans un vide juridique qui permettrait au gouvernement de nommer qui il veut et prendre le contrôle de l'Université.
Le Dr Said Bourhani Abdallah, accusé de détournement de fonds, a démissionné de sa fonction de Président de l'UDC, suite à l'ordonnance de la justice lui imposant des restrictions sur l'exercice de ses fonctions. Le Dr Bourhani a justifié sa démission et le Conseil d'Administration de l'Université a pris acte de sa démission, le SG en a informé le Ministère de l'Education.
Seulement voilà, le Ministère de l'Education n'a pas encore réagit. Or le Ministère doit acter la démission du Dr Said Bourhani Abdallah et désigner le SG pour assurer l'intérim du président jusqu'aux élections qui doivent avoir lieu dans les 45 jours suivant la démission. Ensuite, le Ministre par arrêté autorise l'organisation des élections, convoque le collège électoral composé par les enseignants et le personnel administratif de l'Université ayant au minimum un diplôme de maîtrise et met en place la commission électorale.
Cela fait 8 jours que l'UDC attend les directives du Ministère. Les enseignants, à travers une conférence de presse ont montré leur mobilisation et leur disponibilité à respecter à la lettre les textes qui régissent l'institution. S'il y a du retard ce ne sera pas de leurs fait.
Pourquoi le Ministère met autant de temps à lancer une procédure somme toute standard?
Le SG du Ministère a déclaré que les choses se passeront dans le respect de la loi, que les élections auront lieu dans les délais. Mais on peut quand même se demander si au rythme où ils vont et viennent les étapes du processus, cela sera possible.
Il ne reste plus que 38 jours, a moins d'arranger la loi selon sa convenance! ©Hayba fm