Nous avons notre pays, nous sommes incapables d'établir un plan de financement, une stabilité politique et une sécurité juridique pour ...
Nous avons notre pays, nous sommes incapables d'établir un plan de financement, une stabilité politique et une sécurité juridique pour les investissements locaux mais nous voulons que des étrangers viennent avec des hôtels et des avions?
Travaux de l'aménagement de la mosquée de vendredi de Mutsamudu. photo d'archives |
Ahmed Abdallah Abderemane avait construit le galawa mais la gp fournissait l'essentiel des produits agricoles consommés. Mais qui financerait un hôtel sachant d'avance que les Comores importent tout de l'étranger, y compris les produits vivrières et les denrées de première nécessité?
Soyons encore matures pour parler du monde des finances; qui nous prêterait ses avions quand il sait notre manie à détourner des fonds pour espérer l'effarement ultérieur des dettes? Le Qatar a investi pour l'usine de pêche de Vwadju, mais elle marchait aux pas de tortue avec des sauts en arrière jusqu'à l'incident de rupture, nous n'étions pas capables de conduire les travaux avec l'enthousiasme requis, mais la corruption a emboîté le pas aux sabotages dirigés par l'union européenne. Qu'est-ce que nous offrons pour attirer les investisseurs?
Ceux qui détestent la construction des mosquées doivent savoir que cela n'empêche pas l'investissement et le développement des Comores, mais un investisseur a besoin de conditions de sécurité garanties par les mesures anticorruption et les programmes de planifications et d'investissements du pays d'accueil.
Il faut toujours trouver des esprits brillants pour emputer nos problèmes à l'Islam et attendre des étrangers le salut notre nation!
Appliquons l'Islam si nous voulons la rendre responsable de notre sort; revenons à Dieu repentants, appliquons la Sunnat du Prophète Muhammad, swallallahu anlayhi wa sallam, suivant l'exemple de nos pieux prédécesseurs si nous voulons prospérer. Mettons-nous au travail et arrêtons les accusations déconcertantes.
Muhammad Soidrouddyne Hassane