Nombreux sont les Comoriens qui sont exclus, qui vivent dans un pays qui n'est pas le leur. Beaucoup sont les comoriens qui se disent c...
Nombreux sont les Comoriens qui sont exclus, qui vivent dans un pays qui n'est pas le leur. Beaucoup sont les comoriens qui se disent comoriens mais qui ne profitent pas des avantages de leur pays. Nombreux sont les comoriens qui demandent secours à dieu dans leurs prières. Mais personne n'entend la douleur, une douleur si profonde et désespérée. Les Comores vont mal, très mal. Rien n'est mis en place pour aider la population.
Les politiques ne font rien et visiblement ils ne sont pas prêts à changer leurs comportements.
Je pense sincèrement que la solution doit venir de la population : il faut savoir dire ça suffit et savoir apporter la réponse à ces dinosaures sans état d'âme. Je suis convaincu qu'un soulèvement serait apprécié par tous. Un soulèvement serait une condition sine qua non pour que l'État de droit soit reconnu. Ainsi, le silence du peuple sous entend complicité et cela veut dire que l'on cautionne aux ingérences organisées par nos supposés dirigeants. Osons!
Ces gens là n'ont pas pitié et n'auront jamais de coeur pour le comorien . Alors, il ne faut pas leurs donner cartes blanches. C'est ainsi que je propose, un mouvement de révolte que je tenterai d'appeler " la colère du peuple insulaire"
Ici, j'en appelle aux comoriens d'arrêter l'hypocrisie, de ne pas soutenir ces politiques et la première chose à faire est de bouder les urnes. Il faut des actions coup de point, en paralysant le pays par des manifs, tout cela doit se faire avec une organisation bien structurée sans heurts ni violences. Si l'on continue à dormir, à les regarder faire, à parler sans des actions concrètes, ils nous prendront pour des proies et continueront leurs aventures macabres.
Les villas et les belles voitures sont nos biens et c'est à nous de réagir pour réclamer nos biens. Cela nous fait mal de voir l'État des Comores : chômages, faillite de nos administrations, des bureaux ressemblants à des fermes, des hôpitaux démunis de tout, une corruption épidémique, une éducation calamiteuse, une justice de nom, des inégalités criantes.
Oh! Peuple, la vie se vit et passe. Les années passent aussi. C'est maintenant ou jamais. Voyons ! Beaucoup meurent sans avoir profité des Comores parce que certaines personnes les ont ignorés. Leurs vies étaient l'enfer, en espérant que dieu sera clément à leur égard dans l'au-delà. Tsihaki wagnawe na mouliche ivo.
Rilemewa na taenbou kazi komo. Ahmed Charif