La société uccloise Semlex, mise en cause par l'agence de presse britannique Reuters et le magazine belge Medor pour la manière dont e...
La société uccloise Semlex, mise en cause par l'agence de presse britannique Reuters et le magazine belge Medor pour la manière dont elle obtient des contrats de fourniture de passeports et d'autres documents d'identité en Afrique a dénoncé samedi une campagne de dénigrement menée à son encontre.
De G à D, Abou Achirafi, Albert Karaziwan et Sambi |
"Cette campagne de bashing consiste à soutenir que les succès de Semlex Europe, devenue un acteur majeur du marché, ne sauraient soi-disant être normaux d'autant que de grands opérateurs échouent là où elle réussit, de sorte que Semlex Europe devrait d'être suspectée d'agir de manière malhonnête", indique l'entreprise dans un communiqué adressé à l'agence Belga.
"N'en déplaise à ses détracteurs, ses succès économiques sont dus uniquement à la qualité et la technologie de pointe de ses systèmes ainsi qu'à la fiabilité de ses services, considérés conjointement avec le fait qu'en tant que société familiale belge, Semlex Europe est totalement indépendante, n'étant ni liée à une multinationale ni à une grande puissance", ajoute-t-elle.
Semlex avait été accusée en avril dernier par Reuters de verser une partie importante des recettes générées par la vente des nouveaux passeports biométriques congolais à une proche du président Joseph Kabila.
Dans une autre dépêche, datée du 22 décembre, la même agence cible cette fois les activités de Semlex aux Comores, mettant en doute les conditions d'octroi du passeport de cet archipel en insinuant que l'entreprise pourrait le distribuer à qui elle veut.
"Ce qui est parfaitement inexact. Semlex Europe n'a aucun rôle dans la décision d'octroi de ce passeport qui relève de la seule prérogative des autorités comoriennes dont les seuls représentants habilités en assurent la livraison", souligne le communiqué. ©Belga