La tenue des assises dans des bonnes conditions est loin d’être acquise. Un climat malsain de division et de suspicion s’installe au s...
La tenue des assises dans des bonnes conditions est loin d’être acquise. Un climat malsain de division et de suspicion s’installe au sein de ces assises.
Les uns, thuriféraires du pouvoir en place pour survivre tirent leur épingle du jeu par leur mainmise du budget alloué à cette rencontre à palabres, les jeunes frappés par la montée du chômage ambiant miroités par les fausses promesses de l’entourage d’AZALI s’engouffrent de manière grégaire dans ces assises ressemblant à un panier à crabes croient dur comme fer alors que ce miroir aux alouettes ne sont qu’une foire d’empoigne pour les analystes politiques aguerris, mais constituent pour les crédules l’unique voie de salut pour le pays, enfin les autres vieux routiers de la vie politique comorienne dubitatifs, méfiants des intentions machiavéliques du chef de l’Etat et divers opposants du régime soupçonnent AZALI de surfer sur ces assises pour mettre un terme à la tournante.
Les uns, thuriféraires du pouvoir en place pour survivre tirent leur épingle du jeu par leur mainmise du budget alloué à cette rencontre à palabres, les jeunes frappés par la montée du chômage ambiant miroités par les fausses promesses de l’entourage d’AZALI s’engouffrent de manière grégaire dans ces assises ressemblant à un panier à crabes croient dur comme fer alors que ce miroir aux alouettes ne sont qu’une foire d’empoigne pour les analystes politiques aguerris, mais constituent pour les crédules l’unique voie de salut pour le pays, enfin les autres vieux routiers de la vie politique comorienne dubitatifs, méfiants des intentions machiavéliques du chef de l’Etat et divers opposants du régime soupçonnent AZALI de surfer sur ces assises pour mettre un terme à la tournante.
Le retour au séparatisme d’hier est une hypothèse inévitable voire envisageable ; on observe que le comité de pilotage de ces assises à la sauce du pouvoir est constitué des personnalités inféodés au camp des pro-AZALI. Le président imprime son autorité et s’apprête à lancer ces assises acquise à sa cause . Si AZALI tente de passer par un coup de force pour assouvir ses ambitions inavouées de se maintenir coute que coute au pouvoir il conduira le pays à la partition. La suppression de la tournante n’apportera pas ni la stabilité de l’archipel et ni la consolidation de la démocratie. Les Comoriens auront le retour de la dictature maquillée en parodie de démocratie , la confiscation du pouvoir par un clan, comme autant des feux présidents Ahmed ABDALLAH, Djohar et TAKI l’aggravation de la corruption et des élections truquées.
Si durant quinze ans de tournante il y a eu une stabilité politique avec moins des fraudes électorales, ceux-ci sont dû à deux principales raisons suivantes, l’ile qui échoit la présidence tournante veille au grain sur les possibles fraudes électorales ensuite le soutien sans faille de l’UA, l’ONU pour que les élections de la présidence tournante se déroule dans la sérénité. les Comoriens ont pris gout à la présidence tournante. Beaucoup sont pour le maintien de cette rotation qui assure la stabilité de l’archipel, l’apaisement et la réjouissance de ceux qui se sont lésés dans le passé, car ’ils n’ont pas pu participer à la gouvernance de ces iles indépendantes notamment les comoriens de Mohéli.
Le pays court à la catastrophe, ça sent le roussi, AZALI est hanté par l’échec de ces assises .IL sillonne les iles pour prendre le pouls de la situation, alors que l’atmosphère sur l’ensemble du territoire n’est plus à l’unisson, ni au consensus au sujet de la tenue de ces assises; la sagesse serait de les reporter mais ça serait de la bérézina pour le pouvoir actuel.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY