Fahami bientôt au Gouvernement en janvier ? L'utopie politique n'existe pas aux Comores. Fahmi. Photo d'archives: Azali ...
Fahami bientôt au Gouvernement en janvier ? L'utopie politique n'existe pas aux Comores.
Fahmi.
Photo d'archives: Azali et Fahmi |
Si demain, tout observateur politique suggère, que Madame Clinton ou Mélenchon respectivement, l'une serait nommée au poste de secrétaire d'État aux USA, l'autre comme premier ministre en France, cela relèverait des effets d'hallucinations, ça c'est pour les pays à culture politique enracinée.
En Afrique, dans une époque récente, des tels accommodements étaient courants, on se cachait sous le parapluie de gouvernements d'union nationale ou de réconciliation.
Aux Comores dans les mois à venir, nous nous apprêtons à vivre une cohabitation partielle, si les indiscrétions que distillent certains milieux autorisés de la politique Comorienne venaient à se confirmer.
En effet, des rencontres discrètes sont entamées auprès d'un ancien candidat malheureux à la dernière présidentielle, Fahmi Said Ibrahim, consenti dit-on pour être ministre des Affaires étrangères. Les tractations semblent en bonne voie, on parle même de bouclage des derniers détails.
Ces informations peuvent paraître crédibles, l'éclipse du numéro deux du parti Juwa lors des dernières manifestations de ce parti, à savoir le dernier congrès tenu à Anjouan et plus récemment encore la réunion des cadres du parti, qui a valu un bref séjour du gouverneur Salami à Marseille, pour l'occasion et dont l'absence de l’ancien candidat était remarquable, des faits susceptibles d’accréditer des telles rumeurs.
Pour l'heure, l'intéressé reste effacé de la scène politique, pourtant agitée. Si donc l'actuel ministre des Affaires étrangères, l'homme chargé du rapprochement abandonne son poste, serait il promu au poste de directeur de cabinet? Le gouvernement attendu sera certainement très menu, entre les Ridja, l'homme du moment, Msaidie, l'homme aux cents gouvernements, et enfin le nouveau attendu, le président Azali aura du pain sur la planche à gérer tous ces contraires. Bonne chance au pays. Affectueuses salutations au président Sambi. Par Daoud Halifa