Dans ce pays l’Union des Comores, tout le monde n'a pas les mêmes besoins ou la même vision que l’ancien vice-président de l’assemblé...
Dans ce pays l’Union des Comores, tout le monde n'a pas les mêmes besoins ou la même vision que l’ancien vice-président de l’assemblée nationale Assoumani Andoudou, qui n’hésite plus à dire dans sa vidéo, qu’il y a un « Miracle - Azali » en faisant référence aux actions réalisées en seulement un an, dans ce pays qui n’avait pas du tout d’électricité et que, en un an, les comoriens ont déjà oublié le fameux « bip de la Ma-mwé ». Andoudou qui n’a jamais adhéré dans un parti politique, soutient les assises nationales et attire l’attention au danger qui attend les « AN-Sceptiques » qui préfèrent la politique de la chaise vide.
Les trois catégories des « AN-Sceptiques »
- Il y a effectivement des « AN-Sceptiques » ceux, qui n’ont jamais cru en la nécessité d'une «Table ronde (TR) Comoro-comorienne ».
- Il y a les « AN-Sceptiques » ceux, qui soupçonnent le président Azali et qui pensent qu’il veut manipuler les assises pour s’éterniser au pouvoir.
- On doit préciser aussi l’évidence : il y a des « AN-Sceptiques » très conservateurs (pour ne pas dire de pensées individuelles égoïstes) qui trouvent qu'ils n'ont pas à rendre compte de leur bilan extrêmement «* positif » et donc, ils veulent par jalousie garder le contenu de leur bilan pour eux et seulement pour eux. Ce sont donc des « AN-Sceptiques » par égoïsme et qui, d'ailleurs ont retiré ou ne sont pas représentés par leurs délégués.
La « CPAN » est une structure nationale
La « CPAN » composée des leaders de la société civile, du secteur privé et public, des partis et mouvements politiques, elle est une représentation nationale. Ce qui donne sens à ce « N » faisant des assises nationales, c'est sans doute l'implication du chef de l'Etat impliquant de fait, toutes les institutions étatiques. Que des « AN-Sceptiques » qui n’ont jamais cru en la nécessité d'une table ronde Comoro-comorienne, ou des sceptiques qui ont peur de leur « boulet-bilan », dans tous les cas, ils ont le droit de recevoir des informations et des explications, comme c'est leur droit de s'opposer. Par ailleurs, ces « AN-Sceptiques » doivent eux-aussi reconnaître qu’ils ne forment qu’une extrême minorité et par conséquent, ne peuvent faire croire qu’ils seraient les porte-paroles d'un pays l’Union des Comores, qui a un Président élu et deux Gouverneurs sur les trois des trois îles qui soutiennent les assises nationales (oui, cela prouve si besoin est, qu’ils ne forment qu’une extrême minorité). D'où, le message du chef de l’Etat aux « AN-Sceptiques » : [wowedji wadja. Wowashashi kwadjadja. Sha nawafagné wadjé ! ââlla-kuli hââll !! ]. C’est une chanson de mobilisation et non une moquerie.
Autant, la consolidation des assises nationales passe sans aucun doute par un renforcement de la spécificité nationale à travers l’adhésion des comoriens et comoriennes. Cela va sans dire, en tout cas je le pense, que cette question de mobilisation est trop importante pour être laissée aux mains des seuls membres de la Commission de Pilotage des Assises Nationales (CPAN). Aussi, il faudra reconnaître que jusqu'ici, le M11 n’a pas su et n’a pas pu assurer cette mobilisation et donc, l’implication du chef de l’Etat dans cette mobilisation parait logique et surtout utile pour une approche participative et inclusive aux assises nationales. Pourquoi n'insistons pas pour une inclusion de certains insulaires, si leur participation est essentielle et peuvent contribuer au renforcement de l'équilibre sur la représentation géographique tout en préservant le caractère national et non insulaire des assises ? Peut être une telle démarche permettrait une plus grande participation. Mrimdu