Des ralliements à la cause de l'émergence

Ces derniers jours ont connu un tel engouement dans le ralliement de Comoriens et Comoriennes de tout genre et de tout bord politique autou...

Ces derniers jours ont connu un tel engouement dans le ralliement de Comoriens et Comoriennes de tout genre et de tout bord politique autour des assises nationales. Et bien sûr cela va de soit, qu'ils ont perçu l'avantage d'une table ronde entre Comoriens sans discrimination aucune.

Photo d'archives: Azali et Bacar

Cependant, on constate un mépris de la part d'un certain clivage qui perdure et ce malgré les discours fédérateurs et inclusifs de différents leaders politiques. Ils se demandent au grand jour et défendent jusqu'aux derniers centimètres le peu de parcels de terrain qui restent à leur leader embourbé dans plusieurs affaires de malversations financières.

Son excellence le président Azali a rappelé à Mirontsy qu'il avait les moyens de s'éterniser au pouvoir mais il a préféré la voix des urnes et les accords de Fomboni. Ce qui est vrai ! Sambi a montré à plusieurs reprises qu'il savait d'autres manoeuvres, dilatoires au demeurant, plus efficaces.

Les élections qui ont vu l'intronisation d'Anissi Chamsidine en témoignent, la victoire à Moheli de Fazuil n'est pas en reste. Sambi peut garder ses leçons politiques, elles ne l'étoufferont pas. 

Le président Azali et Mohamed Bacar pour avoir privilégié la souveraineté nationale aux intérêts personnels et partisans sont en ce sens des héros nationaux. Si aujourd'hui la tournante a permis à certains de s'enrichir et maintenant de vouloir cracher à la gamelle, c'est grâce à Azali et Bacar. 

Si vous pensez que les anjouanais vous sont acquis, vous vous fourez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Je lance un appel solennel à ceux et celles qui hésitent encore à soutenir les assises que le salut de notre jeune nation repose sur cette table ronde entre comoriens. Pour finir, nous attendons avec impatience le retour de son excellence l'ancien président Mohamed Bacar dans les jours à venir.

Par HALIDI IBRAHIM Farid