Un homme a été interpellé à La Réunion, alors qu'il séquestrait et violait une mère et ses deux filles depuis 2010. Île de La Réunio...
Un homme a été interpellé à La Réunion, alors qu'il séquestrait et violait une mère et ses deux filles depuis 2010.
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Île de La Réunion. Guy G., 55 ans, a été mis en examen pour viols et séquestration.LE JOURNAL DE L’ÎLE DE LA RÉUNION/ SÉBASTIEN GIGNOUX |
Un homme de 55 ans a été arrêté dans la commune de Saint-Benoît, à la Réunion, en début de semaine dernière. Il est soupçonné d'avoir séquestré et agressé sexuellement sa compagne et ses deux filles durant 7 ans, comme le révèle Le Parisien.
C'est le fils de cette femme d'une quarantaine d'années, qui a donné l'alerte aux gendarmes après avoir été chassé du domicile familial par son beau-père. Il a raconté aux autorités le calvaire qu'auraient vécu sa mère et ses deux sœurs : elles auraient été séquestrées, et violées depuis 2010.
C'est un cauchemar que ces trois femmes auraient vécu pendant ces sept dernières années. Elles étaient retenues contre leur gré dans un appartement isolé et surveillé par des caméras de vidéosurveillance. L'homme de 55 ans aurait imposé des rapports sexuels à la fille aînée de 29 ans, puis aurait violé la cadette mineure après que la première eût accouché en 2011. C'était "un véritable harem basé sur la terreur", confie une source judiciaire au Parisien.
Une précédente condamnation pour meurtre
Le quinquagénaire confisquait par ailleurs les prestations sociales et les téléphones de ses victimes dans un coffre-fort, dont lui seul possédait la clé. Et lorsqu'elles sortaient pour accompagner les enfants à l'école, ou pour faire les courses, l'homme était toujours présent.
En 1996, il avait déjà été condamné à 10 ans de réclusion criminelle après avoir tué sa précédente compagne à coup de galets. Le suspect qui conteste les nouvelles accusations portées contre lui a comparu devant un juge des libertés vendredi 10 novembre. Mis en examen pour viols et séquestration, il a été placé en détention provisoire. Les trois victimes ont de leur côté pu quitter, mercredi 8 novembre, l'appartement dans lequel elles étaient enfermées. Depuis, elles sont hébergées par des membres de leur famille. Paul Véronique ©RTL