Dissocions l'homme de la fonction: Photo d'archives Depuis hier les avis des uns et des autres sont en train de polluer les...
Dissocions l'homme de la fonction:
Photo d'archives |
Depuis hier les avis des uns et des autres sont en train de polluer les murs de facebook de chacun sur l'affaire de la possible "gifle" reçue par un journaliste administrée par le ministre de l'intérieur.
Après avoir lu vos différents avis sur la question, et après avoir pris du recul avant de faire ce post je voudrais approfondir un peu sur le sujet. A lire sur le site de la gazette les faits, l'un dit avoir été giflé et l'autre affirme avoir bousculé. Ce qui fait deja une divergence sur l'acte perpétré en lui même.
Certains d'entre vous sont la à critiquer le geste quel qu'il soit du ministre de l'intérieur en oubliant qu'avant d'être ministre c'est d'abord un homme, qui a un coeur, des sentiments, et que d'après les propos tenus par le journaliste ( qui aurait injurié son défunt père et sa famille ) tout homme conscient aurait réagi soit de la même manière soit aussi pire. Certes aujourd'hui cela fait beaucoup de bruit parce qu'il est ministre mais cela ne nous permet pas non plus de porter des injures à son égard ainsi que de son défunt père.
D'autant plus que nous savons tous que la fonction journalistique n'est pas aussi formalisée dans notre pays. Certains journalistes parce qu'ils possèdent des micros et des émetteurs se permettent d'attaquer publiquement et ouvertement des responsables politiques ou non, gouvernementales ou non, est-ce cela le journalisme ?
Il y'a de cela quelques mois avant le remaniement, un ancien ministre s'était lui aussi permis d'attaquer son prédécesseur en l'insultant de front lui et sa famille sachant qu'ils sont de la même lignée. C'est déplorable aussi.
Mais en attendant une enquête du parquet de Moroni, je soutiens non pas le geste du ministre de l'intérieur mais de Mohamed Daoudou. Par Akram Said Mohamed