Le 05 mars 2017 la Trésorerie Publique nationale a pris feu dans la journée. La population s'était vivement émue de voir une fumée ép...
Le 05 mars 2017 la Trésorerie Publique nationale a pris feu dans la journée. La population s'était vivement émue de voir une fumée épaisse monter du prestigieux édifice constamment protégé par des services de sécurité privée. Le Chef de l'État, premier magistrat du pays s'était rendu sur place pour constater les dégâts.
Il a promis une enquête rapide pour tout savoir s'il s'agit d'un accident ou un acte d'origine criminelle. Ce n'est qu'une promesse, dira-t-on, comme beaucoup d'autres jamais tenues à l'exemple de l'enquête sur l'assassinat du lieutenant- colonel Combo Ayouba renvoyée aux calendes grecques, sans pour autant dire que c'est une affaire classée. Mais l'incendie de la Trésorerie Publique revêt un caractère vital pour toute la nation.
Il a promis une enquête rapide pour tout savoir s'il s'agit d'un accident ou un acte d'origine criminelle. Ce n'est qu'une promesse, dira-t-on, comme beaucoup d'autres jamais tenues à l'exemple de l'enquête sur l'assassinat du lieutenant- colonel Combo Ayouba renvoyée aux calendes grecques, sans pour autant dire que c'est une affaire classée. Mais l'incendie de la Trésorerie Publique revêt un caractère vital pour toute la nation.
C'est le centre névralgique des finances du pays où la confiance, la sécurité et les compétences ne doivent souffrir d'aucun laxisme ou de la moindre négligence. Si le premier magistrat du pays, Chef des armées, garant de la sécurité des bien, des personnes et des institutions n'est pas capable de diligenter une enquête sur l'incendie de la Trésorerie Publique, n'est-il donc pas permis de se poser des questions sur ses capacités à protéger le pays? Plus qu'une promesse, c'est un devoir qu'il doit accomplir.
Ortega Abdou Hassani