Le Président de la République SEM. Azali Assoumani, suit de près la situation épidémiologique de Peste qui frappe l'ile voisine de Mad...
Le Président de la République SEM. Azali Assoumani, suit de près la situation épidémiologique de Peste qui frappe l'ile voisine de Madagascar. Donnant suite aux discussions du dernier Conseil des Ministre, ce vendredi le Chef de l'Etat a souhaité une forte mobilisation multisectorielle pour une réunion technique ayant pour objet d'identifier les moyens logistiques et de Ressources humaines que notre pays doit mobiliser pour faire front commun contre cette épidémie.
Pour ce faire, le Chef de l'Etat a envoyé son Conseiller à la Santé pour présider cette réunion qui a vu la participation des différents responsables à savoir : le ministère de la santé, de l'OMS pays, la Direction d'Elmaarouf, le Service de santé Militaire, l'Armé nationale, le Ministère de l'environnement, celui des transports et du tourisme, la Sécurité intérieur, la Sécurité civile, l'Aimpsi, Com'air assistance, l'Apc, l'OCOPHARMA, le Croissant-rouge Comorien et bien d'autres.
Après la présentation de la procédure de contrôle au niveau du cordon sanitaire par la Direction Générale de la Santé, les actions prioritaires ont été listées. Il a été mentionné la mise en place du Comité de coordination multisectoriel, les dispositions légales transitoires notamment les notes et arrêtés relatives à la protection et la sécurité publique. En outre, la question des ressources humaines, du logistique, du matériel de diagnostic ainsi que les consommables a été plusieurs fois mentionnée. A ce propos, le Directeur Général de l'OCOPHARMA affirme que sa structure dispose une partie des médicaments nécessaires en cas contamination.
Selon le Conseiller du président, le draft discuté ce jour est très pertinent. Toutefois, les nouvelles recommandations soulevées par le Chef de l'Etat doivent être prises en compte. Dans ce sens, le plan d'action va être peaufiné d'ici demain [Aujourd'hui Samedi] afin de pouvoir débuter la surveillance dans les frontières.
Le cabinet de la présidence a expliqué dans la réunion que les petits bateaux en provenances de la grande île et qui n'entrent pas dans les grands ports de l'archipel des Comores doivent rigoureusement être sanctionnés. Ainsi donc, les contrôles dans les frontières comoriennes vont dès ce week-end être renforcés.
#Moroni, le Vendredi 6 Octobre
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