La commission parlementaire chargée d'enquêter sur la loi contreversée portant citoyenneté économique a reçu un sérieux blocage au nivea...
La commission parlementaire chargée d'enquêter sur la loi contreversée portant citoyenneté économique a reçu un sérieux blocage au niveau du palais de Beit Salam.
Après plusieurs auditions des différents responsables impliqués dans ce dossier juteux (ministres, parlementaires, ambassadeurs...), au palais de Beit Salam mystère ou résistance.
A peine un mois, selon des sources bien imprégnées dans le dossier, la commission d'enquête parlementaire a sollicité une audition au Chef d'État Azali Assoumani et un accès aux différents dossiers relatifs à la citoyenneté économique.
Beit Salam a émis son refus de délivrer les archives des décrets sur la fameuse loi de la citoyenneté économique. S'agit-il d'incompétence ou obstruction ?
Le doute
Hier, la commission d'enquête parlementaire a été baladée par la présidence de l'Union sur le rendez-vous d'audition accordé par le Chef de l'État. Autant des suspens sur le refus du Président de coopérer sur ce dossier épineux. Lors du vote de loi de finances rectificative, le ministre des finances et du budget a rassuré les parlementaires du processus de renouvellement des passeports comoriens par le pouvoir actuel.
En rappel, lors d'une conférence de presse tenue à l'hôtel le Retaj, l'ancien vice président de l'Assemblée, Ibrahim Mhoumadi Sidi, a fait savoir que le candidat Azali Assoumani a vendu ces passeports aux bidounes dans l'indiscrétion totale.
Ce qui est encore officiel, Bashar Kiwan a demandé d'être auditionné par la commission d'enquête parlementaire. Cette dernière est entre le marteau et l'enclume, se trouvant dans l'impossibilité financière de s'y rendre au Koweït où Bashar Kiwan est assigné.
En définitive la commission d'enquête parlementaire est mise à l’épreuve par le promoteur du projet de la loi relative à la citoyenneté économique.
Sauf erreur ou omission, l'État avait promis un soutien financier pour aboutir à des conclusions saines et impartiale. Au côté gouvernement, certes Bashar Kiwan a des révélations contre le pouvoir actuel sur la vente des passeports comoriens aux bidounes.
Il s'agit d'une commission mort née.
Said Abdallah Boina
Gérant de la Société SMART
Coulée de Lave