Harcèlement sexuel, agressions, obsession amoureuse… puis une fellation forcée… Le pauvre jeune homme de 20 ans n’a pas pu se défaire de ce...
Harcèlement sexuel, agressions, obsession amoureuse… puis une fellation forcée… Le pauvre jeune homme de 20 ans n’a pas pu se défaire de cette obsédée sexuelle de 13 ans. C’est en tout cas ce que veut faire croire l’habitant de Saint-Benoît, âgé aujourd’hui de 25 ans, présenté devant le tribunal correctionnel de Champ-Fleuri ce vendredi. Les faits remontent à 2012, alors que la collégienne, originaire de Mayotte, séparée de ses parents et vivant chez sa grand-mère, n’a que 13 ans.
"14 ans moins un mois, ne cesse de préciser l’avocate du prévenu, Me Marie Briot, et de nos jours ça commence plus tôt". Elle présente la victime comme "une menteuse", tombée en effet amoureuse de son client qui, il faut l’avouer, n’a rien de spécial et certainement pas le physique de Brad Pitt. La fille se serait jetée sur lui alors qu’il jouait aux cartes sur le front de mer de Saint-Benoît pour le forcer à se laisser faire…
Un premier dépôt de plainte pour viol
Un acte qui entraîne à l’époque un dépôt de plainte de la jeune fille qui l’accuse de viol. Il l’aurait forcée à réaliser la fellation sous la pression de menaces, après avoir tenté de la pénétrer. Depuis 2013, le jeune homme est placé en contrôle judiciaire à plusieurs reprises. Mais voilà qu’il ne s’agit plus aujourd’hui d’un cas de viol car elle avoue avoir été consentante. Elle aurait eu une "relation amoureuse" avec le prévenu en 2011, selon elle, mais aurait mis fin à la relation lorsqu’elle a découvert qu’il avait une femme et des enfants. Plusieurs enfants depuis, de femmes différentes.
Si la position de victime adoptée par le prévenu - déjà condamné à quatre reprises pour vols, menaces de mort, appels téléphoniques malveillants et violences - est totalement démesurée, selon la procureure, on ne peut pas amputer toute responsabilité à l’adolescente, une "gamine fragile" dont les copines ne croient pas ses histoires.
Selon l’analyse psychiatrique, lui est immature, égocentrique, peu empathique et narcissique avec une "méconnaissance générationnelle". Difficile donc de savoir ce qui s’est réellement passé et d'y voir clair dans ce dossier jugé "compliqué" par la procureure.
L'homme a été condamné à 10 mois de sursis avec mise à l’épreuve.
Par Soe Hitchon - Retrouvez cet article sur zinfos974.com