Mutsamudu ou la poubelle à ciel ouvert
Mutsamudu est défigurée. La capitale croule sous les ordures de toute sorte. L'île au parfum devient simplement l'île malodorant de l'océan Indien: triste constat de la mauvaise état de santé de la première ville d'Anjouan. C'est le signal alarmant d'un pays qui meurt socialement. Le pouvoir de l'Union ne fait que mobiliser des militaires pour des répressions excessives, des abus de pouvoirs injustifiés et injustifiables.
©Faissoili Abdou |
Le gouvernorat peine à financer la voirie devant l'asphyxie exercé par le pouvoir AZALI; La mairie de Mutsamudu n'a aucune proposition et brille par son incompétence. Abandonnée, la population se démotive et les associations ne s'impliquent pas, faute d'accompagnement et de soutien.
Je propose un plan d'urgence où les autorités de l'île doivent faire des ordonnances pour la désignation d'au moins trois sites de de gestion, de tri et d'élimination de déchets. Les autorités doivent être intraitables sur les décisions de l'implantation des sites compte tenu des résistances souvent complaisantes de certains villages qui s'opposent simplement. Il faudrait même y songer à des expropriations: la gestion des ordures est une priorité des exécutifs et c'est ici qu'on mesure le fonctionnement humain de la société.
Je propose de confier à une entreprise privée cette action pour plus de sérieux et de contrôle. Un tel projet peut être soutenu par une multitude d'organisations gouvernementales ou non car il cadre avec des objectifs internationaux dans la lutte et la prévention du réchauffement climatique. BEN ALI