MAYOTTE: VICTOIRE COMORIENNE À LA PYRRHUS. QUI PERD GAGNE! Beaucoup se bercent d'illusions en pensant que La France est sur le poi...
MAYOTTE: VICTOIRE COMORIENNE À LA PYRRHUS. QUI PERD GAGNE!
Beaucoup se bercent d'illusions en pensant que La France est sur le point de rendre Mayotte à l'Union des Comores. C'est une lecture erronée de la situation actuelle. L'objectif de la France est de s'incruster durablement dans l'archipel dans la perspective de s'accaparer le futur pétrole comorien. Cet objectif François Hollande l'avait clairement annoncé en 2014 à Moroni lors du sommet de la COI: "beaucoup d'espoirs de gisements, non loin des côtes comoriennes que nous pouvons exploiter ".
Pour cela il faut que Mayotte reste Française pour servir de cheval de Troie aux ambitions pétrolières de la Métropole. Les mahorais s'inquiètent donc pour rien et les autres comoriens se réjouissent de ce qui pourrait s'avérer être leur malheur.
Déboussolés, les politiciens mahorais appartiennent au monde ancien qui s'est effondré avec l'élection de Macron. Ils parlent de frontière, à un président mondialiste qui ne jure que par la globalisation. Ils parlent de souveraineté nationale à un chef d'état qui pensent que " nos défis ne sont plus à l'échelle des nations".
Les dirigeants comoriens, quant à eux, ils ne gagnent que des victoires à la Pyrrhus. Ce roi grec qui pour atteindre Rome, a du mener des centaines de petites batailles. Ils les gagnaient mais à chaque combat, ils perdaient des hommes et des armes, à tel point qu'il dit "« Encore une victoire comme celle-la, et nous sommes perdus! ».
À chaque négociation, les dirigeants comoriens sortent gagnants mais perdent leurs armes diplomatiques. On s'enorgueillit d'empêcher Mayotte d'arborer le drapeau tricolore aux jeux des îles, ou d'avoir tenu le HCP sans les mahorais, mais en vérité à l'image de Pyrrhus nous nous affaiblissons à chaque bataille.
D'abord nous avons retirer la question de Mayotte à l'ONU, ensuite nous avons accepté passivement la départementalisation et la rupéisation de Mayotte.
Aujourd'hui nous allons accepter que les militaires français viennent empêcher les départs de comoriens vers Mayotte, ce qui revient de manière implicite à reconnaître la frontière.
Au lieu de nager dans l'allégresse, en comoriens conscients des enjeux, nous devrions nous dire "« Encore une victoire comme celle-la, et nous sommes perdus! ». Si nous officialisons côté comorien, la frontière maritime avec Mayotte, en aidant le travail des forces françaises, alors que restera-t-il? Par Comores Développement