Le dernier samouraï est tombé. Premier et dernier directeur général de la CAMUC ( centrale d’achat des médicaments en Unions des Comores )...
Le dernier samouraï est tombé. Premier et dernier directeur général de la CAMUC (centrale d’achat des médicaments en Unions des Comores), Dr Kamal Abdulwahab est demis de ses fonctions il y a quelques mois. C’était le seul DG du temps du président IKILILOU ayant survécu pendant un an et demi contre vents et marées, après le retour de son excellence le Président colonel Assoumani Azali.
Tous les DG ont été en effet demis de leurs fonctions quelques mois plus tard. Une pratique des plus absurdes d’autant que l’intérêt pour le pays n’existe pas. Mais c’est une tradition, des plus mauvaises, mais cela reste une tradition pour nos dirigeants : Nouveau régime, nouveaux directeurs généraux (à se demander pourquoi).
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| Dr Ikililou et le président Azali |
Tous les DG ont été en effet demis de leurs fonctions quelques mois plus tard. Une pratique des plus absurdes d’autant que l’intérêt pour le pays n’existe pas. Mais c’est une tradition, des plus mauvaises, mais cela reste une tradition pour nos dirigeants : Nouveau régime, nouveaux directeurs généraux (à se demander pourquoi).
Le combat n’était pas facile: le dernier samouraï avait pour Katana, son savoir, son expérience, ses compétences, son contrat et les statuts de la CAMUC. Dr kamal Abdulwahab, pharmacien de formation, ancien directeur technique adjoint de la PNAC (Pharmacie Nationale Autonome des Comores) a obtenu son contrat à la suite d’un concours. Le récent changement des statuts de la CAMUC l’a demis de ses fonctions. Une nouvelle centrale a émergée : l’OCOPHARMA (Office Comorienne des produits Pharmaceutiques).
L’émergence de la nouvelle centrale a à sa tète un médecin comme Directeur Général, de la seule centrale d’achat des produits pharmaceutiques dans un pays ou les pharmaciens de nos jours sont très nombreux. Absurde cette tradition !!! Cela revient à nommer un pharmacien, Médecin chef dans un hôpital ou encore Ministre des finances. Les nominations partout dans les établissements publiques sont traditionnellement absurdes car ne tiennent jamais compte ni de la formation ni du curriculum vitae mais plutôt de l’appartenance à un partie politique (et certains se demande pourquoi le pays n’avance pas !!!).
Il ne reste qu’à espérer que cette nouvelle centrale d’achat fasse long feu (après la CAMUC, la PNAC, la Pharmacie Centrale) et que cette tradition ne fasse de chaque régime une nouvelle centrale des produits pharmaceutiques.
Abdallah Abdallah
