Des examens nationaux qui deviennent de plus en plus terribles à chaque fin d'année scolaire. Des résultats habitués à moins de 50%...
Des examens nationaux qui deviennent de plus en plus terribles à chaque fin d'année scolaire.
Des résultats habitués à moins de 50% de réussite, ces dernières dizaines d'années nous rencontrons toujours le même problème malgré qu'au niveau de l'éducation des nouvelles mesures, des nouveaux programmes et des nouvelles écoles privées s’enchaînent. Beaucoup des problématiques se posent sur ce sujet et jusqu'à maintenant on arrive pas s'en sortir sur ce fléau.
Fin des grandes vacances et bientôt une nouvelle année scolaire 2017/2018. C'est vrai " l'homme propose mais Dieu dispose" c'est lui qui décide de tous mais il est préférable que chacun d'entre nous prenne un peu de temps pour réfléchir, s’exprimer, donner son point de vue concernant ce sujet pour qu'on puisse trouver la meilleure solution et améliorer l'éducation nationale de notre cher pays.
Parmi les causes de ces résultats terribles, trois hypothèses se posent qui expliquent pourquoi aux Comores jusqu'à maintenant le 1/3 à peu près des élèves candidats aux examens nationaux sont ceux qui arrivent à réussir au niveau de l'archipel :
-Les grèves des enseignants qui ne cessent à se dérouler chaque année.
Une année d’études qui compte 9 mois d'enseignement, on se trouve souvent avec deux mois de grève ou plus que ça. Ces grèves perturbent et découragent les élèves à tel point que beaucoup d'entre eux préfèrent abandonner. Ceux qui assument se trouvent avec des difficultés et des programmes d'études inachevés.
-Des élèves envoyés à l'école sans suivi de leurs parents.
Aux Comores, nous rencontrons des familles qui envoient leurs enfants à l'école mais on ne s’intéresse pas trop à les soutenir moralement en les forçant à réviser ou à faire les exercices à la maison qui sont d'habitude à rendre. Cela conduit l'élève à l'échec car même si l'élève se présente en classe régulièrement il ne réussira pas sans le soutien de ses parents.
-Des écoles privées qui se multiplient toujours et que parmi elles certaines cherchent les intérêts personnels avant tous. Nous n'y trouvons pas des redoublants car si l'élève redouble il risque d’être changer d'école et aller s'inscrire en classe supérieur dans d'autre établissement privé donc on les fait tous passer en classe supérieure. Par conséquent les examens nationaux restent affreux.
Par Soibahoudini Mouigni