BFC et Monsieur Amine Halawi: Un conflit qui tourne à l'avantage de son directeur général
Le Conflit entre La BFC (Banque Fédérale de Commerce) et Monsieur Amine Halawi, son directeur général tourne à l'avantage de ce dernier.
Par décision rendue ce jour, La cour d'appel de Moroni , statuant en référé, a fait droit à toutes les prétentions de Monsieur AMINE HALAWI dans le cadre du conflit qui l'oppose au conseil d'administration de La Banque Fédérale de commerce.
Je rappelle que notre client fait l'objet d'un licenciement très controversé et inattendu, décision prise en violation des règles élémentaires prévues dans le cas de licenciement d'un directeur d'une banque.
Sans sommation ni concertation La direction de cette banque a cru pouvoir le priver des avantages liés à ses fonctions à savoir son expulsion du logement de fonction et ses indemnités , pour le humilier elle a même envoyé un huissier de justice à son logement pour récupérer ce véhicule et demander un État des lieux.
La justice, saisi d'une requête établie conjointement par moi même et mon confrère Me AICHAM ITIBAR, a ordonne à La BFC de rétablir et maintenir les droits de Halawi Amine jusqu'à son retour à son lieu de résidence, à savoir le Liban
Je rappelle qu'étant originaire du Liban , Monsieur Amine Halawi , cadre étranger dépêche aux Comores pour y exercer les fonctions de Directeur général de cette banque et qu'à ce titre son employeur doit maintenir ses avantages jusqu'à son départ des Comores
La prochaine étape de ce conflit est l'examen par le tribunal de travail des demandes d'indemnisation faites par notre client pour licenciement abusif.
Ce contentieux de droit commun semble prendre des proposions inquiétantes dont les conséquences pourraient inévitablement ébranler le système bancaire comorien déjà mis à rude épreuve.
Ce climat fait penser à un mouvement délibéré de déstabilisation de notre système bancaire.
Pour éviter à notre pays une telle crise , les autorités de tutelle, notamment la Banque centrale , doivent mettre fin a leur neutralité , leur intervention pour une imminente médiation dans le conflit qui oppose les actionnaires de La BFC et celui nouvellement ouvert entre cette banque et son ancien directeur général est plus qu'une nécessite pour l'économie de notre pays
Said LARIFOU, avocat à La cour, conseil de Amine Halawi